De la vérité et de ses contradictions en philosophie : une enquête sur les caractères du vrai

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Du point de vue de la raison philosophique, une telle affirmation a-t-elle un sens ?

Introduction

     Depuis que les descendants d’Homo sapiens ont acquis la conscience d’eux-mêmes et celle de leur place singulière dans ce monde, ils ont toujours été tentés de voir le monde tel qu’il serait sans eux. Mais la recherche du vrai n’est-elle pas, avant tout, une quête personnelle ? Et quel sens donne-t-on ordinairement à ce terme ? Que signifie la vérité ? Cette notion recouvre plusieurs sens en tant qu’elle désigne en premier lieu le caractère de ce qui est vrai : soit ce à quoi l’esprit peut donner son assentiment, par le moyen d’un rapport de conformité avec l’objet de la pensée ; soit une proposition qui emporte l’assentiment général ou s’accorde avec le sentiment de la réalité ; soit la connaissance ou l’expression d’une connaissance conforme aux faits tels qu’ils se sont déroulés ; soit aussi une attitude morale : la bonne foi ou la sincérité.

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Un bref commentaire d’un passage de Le Livre du philosophe de F. Nietzsche sur le mensonge extra-moral : le triomphe de l’art sur la philosophie

 

 

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Adam et Eve, le plus vieux mensonge religieux du monde

Introduction «  sur la vérité et le mensonge au sens extra-moral»

     L’un des «Dix Commandements» majeurs de l’Ancien Testament [1] s’énonce ainsi: «Tu ne mentiras pas» (8 ecommandement). Mais un tel commandement pose un problème d’un point de vue philosophique. D’une part, il sous-entend que le mensonge soit être fait réel et courant. Si tel est le cas, on comprend que le Dieu de la Bible invite tout homme à lutter contre ce penchant qui semble naturel. D’autre part, le mensonge est prévu sous l’angle de la moralité. C’est donc parce qu’il relève du moral qu’il est condamnable. Il est même considéré par les religieux comme un péché grave. Il doit être banni de la conduite, au quotidien, du pratiquant pour éviter un châtiment quelconque et, ce faisant, pour purifier le coeur et l’âme du croyant. Le point de vue, le mensonge est le contraire de la vérité avec le mensonge peut se définir comme le fait de fournir à autrui une information contraire à la vérité qu’il est censé connaître.

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SENS DU NIHILISME EN PHILOSOPHIE ET DE SA TRANSCENDANCE CHEZ NIETZSCHE

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Le Rien est-il envisageable ? Pensable ? Imaginable ?

introduction

     Le nihilisme acquiert son sens moderne au XIXe siècle. Il aboutit à un ensemble de théories qui pensent le rien, le néant. Le mot est inventé par Jacobi, un philosophe allemand (1743-1819). Les théoriciens de cette doctrine sont les plus éminents sont allemands, en particulier, mais ses défenseurs et ceux qui vivent comme tel se reproduisant généralement dans toute l’Europe.


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De l’économie réelle à la fiction financière : un organon de prise en otage des peuples de la Terre et de leur servitude volontaire à une minorité vorace, la « malintocratie »

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Submersion

Présentation

De l’empire d’un paradigme économique ou le mensonge universel d’une pseudoscience

     On insinue que notre monde humain contemporain est illuminé, éclairé par le progrès des sciences dans leur ensemble. Plus que les époques précédentes, plus que les brillantes civilisations d’antan, elle baigne dans les sciences à l’instar du poisson dans l’eau. Cependant, même si nous sommes aujourd’hui submergés par une masse de savoirs dans tous les domaines qu’il est donné à l’esprit humain de connaître, il n’en demeure pas moins que la majorité de nos contemporains n’ont accès qu’à des connaissances vulgaires véhiculées par des canaux (télévision, radio etc.,) incapables de transmettre aux gens des savoirs approfondis. Aussi, l’ignorance demeure toujours comme la chose la mieux partagée parmi les hommes.

   Même au niveau de l’univers des sciences véritables, on ne peut soutenir raisonnablement que les esprits soient éclairés par le rayonnement du monde intelligible. A tout le moins, si dans chaque champ des savoirs, la connaissance des phénomènes est infiniment approfondie, précisée, au point de conférer aux spécialistes de ces champs une certaine noblesse de la finesse de l’esprit humain, on ne peut dire que l’on fasse assurément preuve d’une vision synoptique des sciences. Autrement, on ne comprendrait point que les esprits éminents, à l’exception de quelques figures de la pensée contemporaine comme, par exemple, Noam Chomsky ou Jeremy Rifkin, n’entreprennent de remettre en cause l’état présent du monde humain après en avoir compris toute l’ampleur de la distorsion et la perversité immanente.

     Quiconque fait office de penseur devrait le savoir : notre monde humain contemporain a vendu son âme à l’emprise du mal, au sens métaphysique du terme, en s’imposant un mode de fonctionnement inique, un cours de son histoire tout entier engagé dans un processus de décadence rédhibitoire, fatal même. Mais il ne le sait pas, à l’instar des civilisations d’autrefois, détruites à leur insu, ou emportées par une vague déferlante dont elles étaient elles-mêmes les causes efficientes. Le mal de notre monde présent réside essentiellement en ceci : le renoncement des peuples, des pays à être souverains et du même coup, le transfert du pouvoir de se gouverner à une entité magique, en son essence mystérieuse ou creuse, absolument insignifiante, qu’on appelle communément l’Economie. On lui attribue tellement de facultés qu’elle a fini par accéder au statut de quasi divinité qui détient désormais le monopole de l’omnipotence et s’octroie le privilège de conduire leur destinée. C’est ainsi que les adorateurs de ce « Gros animal », pour emprunter cette expression à Platon (La République), prétendent que la marche du monde est ordonnée par l’idéologie de l’économie libérale. Dès lors, la minorité humaine (universitaires, entrepreneurs, industriels etc.) qui en tire largement profit au détriment de la majorité humaine s’acharne à défendre, à justifier, à imposer cette idéologie comme la norme, ou la conformité des choses à la nature.

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Du refus de la vérité sur le cancer dans les milieux spécialisés et du poids du paradigme scientifique : la thèse du Docteur Laurent Schwartz, cancérologue, comme dévoilement et controverse scientifique et thérapeutique

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De la nécessité de dépasser la prison du paradigme philosophico-scientifique pour une vision nouvelle dans les sciences

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      Depuis quelques mois (fin 2014- début 2015), nous travaillons sur les effets pervers des paradigmes en sciences. Dans un article à paraître sur ce site même, qui est une réfutation de l’économie comme science, en préambule de celui-ci, nous avons défini et longuement analysé ce phénomène intellectuel et psychologique qui, dans les champs des sciences, produit les conditions nécessaires d’une croyance aussi aliénante pour la conscience que le conditionnement moral des religions monothéistes comme le Judaïsme, le christianisme, l’Islam. En substance, il s’agit d’un système de pensée qui s’impose comme un modèle ou qui s’affirme telle une vision unifiée du monde à la fois humain et matériel. Toutefois, à la différence de la foi religieuse dont l’aliénation de la conscience, si fondamentale, ne peut laisser, dans certains cas, aucun recul possible, la croyance scientifique, dans le cadre de l’empire du paradigme, trompe et illusionne les gens en raison de son prestige. Car la science, depuis le triomphe du scientisme au XIX e siècle, a pu accéder, de nos jours, au rang d’une religion qui a son clergé, ses prélats, ses cardinaux, ses thuriféraires, ses doctrinaires aussi impitoyables les uns autant que les autres, mais aussi les uns à l’égard des autres, quand il s’agit de défendre leur vérité instituée. Cependant, au fond, il s’agit d’une pseudoscience, malgré son influence considérable sur le peuple, tout entier converti à la science vulgaire, et même sur un grand nombre d’intellectuels. Les vrais scientifiques, depuis les années 1950 environ, tiennent un tout autre discours sur la vérité scientifique (on peut dire sur ce point que ce qui est vrai, c’est qu’il n’y a pas de vérité indubitable) et sur la nature des phénomènes physiques qu’elle est susceptible d’explorer. Ce qu’elle tient pour des connaissances, toujours provisoires, sont des pans de dévoilement qu’elle opère sur la complexité du Réel effectif. Lire la suite