
Et « Dieu créa l’Homme à son image » de Michel-Ange, comme une figure emblématique de la Renaissance
Une brève introduction
L’alternative de la raison et de la religion semble d’avance faire la part belle à la raison, et reléguer la religion dans la part sombre de l’alternative. Est-il juste, pourtant, d’accorder d’avance à la raison le rôle de norme à l’aune de laquelle il faudrait juger du fait religieux ? Les Lumières ont voulu mettre la raison au centre, et la laisser porter son jugement sur tout, y compris sur la religion. Mais ce jugement est-il en position d’éclairer le fait religieux ? Quand la raison veut juger de la foi, par exemple, n’est-elle pas conduite à essayer de se reconnaître en elle en repérant ce qui lui ressemble et ce qui s’oppose à elle ? La raison parvient-elle à rationaliser la foi ou à la diaboliser comme superstition ? La foi est-elle rationnelle, rationalisable, irrationnelle ?
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