Beyon Barthélémy Nagalo (1918 – 21-03-2003), chef du clan Nagalo de Batondo (Burkina Faso)
introduction
Beaucoup de peuples de la terre croient en la survie de l’âme. Que ce soit dans le cadre des religions dites révélées, comme le judaïsme, le christianisme, l’islam ou encore l’hindouisme, et certaines branches du bouddhisme, ou que ce soit dans celui des religions naturelles comme les pratiques et les cultes des peuples les formes de cette croyance peuvent varier d’une zone du monde à une autre. Mais le fond est partout: l’essence de l’être humain transcende sa dimension biochimie. Défini comme composé de corps et d’esprit ou d’âme – mais partout ignorer sont les propriétés réelles de celui-ci ou de celle-ci -, l’être humain participe des deux. Si le corps est voué, en tant que matière, à la mort-est considéré comme une propriété de la terre qui façonne son plastique éphémère -,
Les raisons avancées pour expliquer l’origine de cette croyance divergent suivant les champs du savoir. Des paléontologues se lisent les terrifiants phénomènes de la nature tels que les tonnerres, les tremblements de terre, les cataclysmes etc. voir la face aux menaces redoutées des bêtes féroces, monstrueuses dont les manifestations physiques réduisent à néant toutes les forces des premiers êtres humains sur la terre. Les religions révélées, en général, comme la théologie judéo-chrétienne, conçoivent l’âme comme la partie immortelle du divin dans l’essence de l’espèce humaine, la créature unique qui a l’unique privilège de ressembler, par ce fait même, à son Créateur. Les philosophes athées et d’idéologie politique critique, comme le marxisme sous toutes ses formes, considérant l’âme comme une invention, une fiction par laquelle les religions exercent une influence et un pouvoir exorbitants sur leurs adeptes. Elles anesthésient leur esprit critique, aliènent leur sens de révolte, des revendications de la justice, par exemple, économique. Ainsi, selon Karl Marx, si la religion peut être considérée comme «l’opium du peuple», c’est parce que qu’elle invite les malheureux, les souffrants, les déshérités, les misérables, etc., à supporter les injustices que les classes dirigeantes leur infligent. Selon ces religions, les conditions injustes du monde présent doivent être consenties et supposées pour mériter, ainsi, un hypothétique paradis au-delà de la vie matérielle. Elles légitiment, de ce fait, la mainmise des classes anisées, des richesses, rapporte sur ces pauvres créatures.
Par-delà ces discours indéfinis qui durent aussi longtemps que la destination de l’espèce humaine sur terre, si je m’en tiens à la croyance stricte d’un peuple, en l’occurrence, les Lyela du Burkina Faso, les autour de la mort en 2003 d’un certain temps, établissant le fait que la survie est incontestable. Ce sont surtout les mois – entre trois et six mois selon la destinée des individus -, qui précèdent le décès, qui sont révélateurs de phénomènes étranges relativement à l’âme de l’individu qui s’apprête à quitter le corps .
I- Derniers jours de la vie sur terre et faits de célébrations funéraires de Beyon Barthélémy Nagalo, Chef du clan Nagalo de Batondo (Burkina Faso)
Voici, en vrac, quelques remarques sur le cas de Beyon Barthélémy Nagalo, peu de temps avant son décès.
Un visionnaire de l’au-delà de la vie corporelle
- Alors qu’il était alité, il apprend la mort du père de l’une de ces jeunes épouses. Les jeunes gens qui assurent la responsabilité de la cour – enceinte socio-économique d’une famille élargie dans les pays du Sahel -, envoyés, coutume, quelques personnes pour assister à des cérémonies funéraires. Le soir, Beyon Barthélemy Nagalo se remet sur sa natte et tint les propos suivants à son entourage: «je viens juste de rentrer des rites funéraires du père d’Ebou Kando. D’ailleurs, je ne comprends pas pourquoi celle-ci [1]C’était pas à ces cérémonies. Je ne suis pas le point de vue de toute la journée. Sur la route du retour, j’ai pu visiter la demeure des défunts. Chaque demeure est magnifique, étincelante, superbe et splendide comme un édifice en ou. Celle-ci est si ample et si belle qui a envie, quand on n’y entre, de ne plus vouloir en sortir. En raison du bien-être que vous éprouvez, sur la traçabilité et l’éternité ».
2) – Un jour, appuyé sur son bâton pour aller uriner hors de la véranda de la maison de sa première épouse, Adélaïde Ekuli Kantiono, qui était aussi la sienne, il avait de cesser de dire: «je ne veux pas uriner ici, c’est chez moi; je ne veux pas pisser dans ma propre demeure. C’est tellement beau et propre que je ne permets pas de salir. Conduisez-moi ailleurs pour ce besoin ». L’assistance, qui ne voyait pas ce qu’il percevait personnellement par une sorte de sixième sens, lui réplique: «mais Barthélémy, tu n’es plus dans la véranda; tu es en plein milieu de la cour. Tu peux faire ton besoin de peur de salir quoique ce soit. Tu n’es plus dans ta maison; tu es dehors ».
3) Une autre fois, sur lui apporta à manger dans la pièce où il était alité. Il se corrige à la femme suivante qui lui sert son repas: «Chercher d’autres plats pour donner à manger à tous ceux qui sont assis autour de moi [2] . Ils sont nombreux. Ils sont assis par terre; Leur position est comparable à celle de ceux qui marchent sur les bras au pied des pieds, la tête en bas. Ils ne disent rien et je ne vois pas leur visage. Vas leur chercher à manger. »La personne lui-même:« Eh bien, Barthélémy, il n’y a personne ici. Il n’y a que toi seul qui est assis devant la nourriture ».
4) Les gens de la cour de notre clan à Batondo m’ont rapporté les faits suivants:
- a) quelquefois, entre deux heures quatre heures du matin, des personnes à l’apercevoir dans la cour. Dans ce cas de figure, il s’agit généralement d’individus dont l’âme est dissociée du corps de leur pouvoir de sorcellerie. Cet état de sortie du corps leur permet de percevoir les âmes des autres. Ainsi, une nuit, une femme à vue Beyon Barthélémy Nagalo en train de visiter la cour en passant de véranda en véranda. Une autre fois, une autre personne a vu sur l’autel des ancêtres. Et comme s’il était dérangé par l’apparition de celle-ci, mais surpris, le se leva illico et se dirigea vers l’une des sorties principales de la cour. Elle l’interpella en disant: «Beyon, que fais-tu ici de si bon matin! Commentaire as-tu pu venir jusqu’à cette heure de la nuit, ou plutôt du matin! »Mais il ne réagit pas par rapport à l’étonnement de cette personne. Car elle le vit de dos et il marcha prestement vers les barrières des jardins potagers.
- b) le fait le plus extraordinaire se passa un jour sur l’autel de terre. Un membre du clan Nagalo a été condamné à immoler un bovin sur l’autel de terre et du kwalapour une faute grave qu’il avait commise. Tout se passe en plein jour sous l’arbre où l’hôtel de terre est édifié. Après l’immolation de l’animal, quelques jeunes hommes et moins jeunes sont désignés pour le dépouiller. Quand ils eurent fini, ils étendirent la peau du boeuf au soleil pour faire faire sécher comme c’est la coutume dans ces familles du Sahel. L’assemblée des participants à cette cérémonie solennelle vit un tourbillon se déployer sur cette peau comme si la léchait. Puis, au bout d’un certain temps, elle se dirige vers Ténado / Réo. Les gens comprirent ou interprétèrent ce phénomène comme l’annonce de la mort imminente du chef du kwala et / ou du clan, en l’occurrence Beyon Barthélémy Nagalo. En effet, les chefs de kwalasont enterrés dans une peau de bœuf, quelles sont leurs richesses, leurs richesses matérielles: le corps est enroulé dans cette peau, sans autre vêtement, est déposé dans une tombe, creusé de façon profonde et ample, à la manière d’un caveau et qui pourrait être utilisé pour d’autres corps de chef
Au cours de cette période précédant sa mort, soit le 21 mars 2003, son esprit vient de me voir à plusieurs reprises à Lyon. Je percevais sa visite, sa présence dans l’appartement, chaque fois qu’il vient. Mais je ne le voyais pas par mes sens. Je sentais bien que c’était lui, je percevais bien une silhouette, mais sous une forme floue, qui représentait tout à fait sa grande taille, sa forte corpulence, j’étais encore jeune. Il ne me dit rien, le moins, mon corps empêchait un éventuel dialogue entre lui et moi. Chaque fois qu’il vient me rendre visite, en France – c’est généralement le soir – il ne manque pas d’en parler à son entourage le lendemain matin.
Fantôme, spectre, esprit : réalité ou croyance ?
II- Les péripéties de l’enterrement
Témoignage de l’un de ses petits fils, Lazare Bationo, et d’un de ses fils, Francis Bazié.
- A) Des tiraillements autour d’un cadavre entre les membres du kwala de Beyon Barthélémy (les Nagalo de Batondo) et ceux du kwala Bamouni de Réo / Goumédyr, ses oncles maternels
Barthélémy Nagalo à Goumédyr / Réo, fils petit-fils, Lazare Bationo de Koukoulkouala, fils aîné de Noémie Nagalo, dont il était très proche pendant la durée de son grand âge, au point que celui-ci devint comme son confident, se hâta de se rendre sur place. Il vint pour effectuer, en mon absence et à ma place, des rituels spécifiques à de telles circonstances qui incombaient au fils aîné que je suis. Puis, selon la coutume relative à l’hygiène appliquée au cadavre, sur la lava son corps comme lui-même aimait le faire de son vivant, sur le drap dans les beaux vêtements qu’il lui restait encore avant d’annoncer son décès. Dans ce cas, sur l’envoi des émissaires à travers tous les horizons de la province du Sanguié pour y apporter la nouvelle.
Quand la délégation de son clan d’origine – les Nagalo de Batondo – était l’endroit dans l’intention de prendre son corps pour le ramener à la maison, il y a un conflit. Et ce différent dura toute une journée. En effet, le clan Bamouni de Goumédyr / Réo jugea que son corps soit enterré sur le terroir-village de Goumédyr même. C’était bien chez lui. Donc, il n’était pas question de laisser le défendre à Batondo où il était devenu comme un étranger. Il y avait, certes, né, mais il n’y avait jamais vécu. D’un autre côté, il était impensable que le corps du chef de Kwalafût enterré ailleurs que sur la terre même de Batondo, au milieu de ses ancêtres. Car si les Nagalo de Batondo cédaient aux réclamations des Bamouni, en faisant son corps entier, même à titre d’exception, le clan tout entier risquerait du payeur cher en perte de vies humaines. En effet, des membres du clan Nagalo de Batondo commencer à mourir jusqu’à ce que ses restes fussent déterrées et ramenées à Battre pour être inhumées au milieu des autres chefs de kwala. Finalement, les Nagalo eurent de gain de cause; le corps de Beyon Barthélémy Nagalo est transporté sur les épaules de jeunes gens vigoureux, solides, forts qui se relayaient, suivant des étapes, en parcourant une distance près de vingt à trente kilomètres.
A Batondo même, un autre problème se posa: fallait-il l’enterrer dans une tombe déjà occupé par d’autres corps ou bien creuser une nouvelle tombe? Dans ce dernier cas, faut-il creuser une tombe personnelle ou bien un genre de caveau pour recevoir d’autres probablement le corps de chef de Kwala ? Le débat dura bien longtemps avant de trouver et de prendre une décision de consensus: les dabia(frères de clan) durent sur le fait de creuser un caveau. Pendentif ce temps, faute d’hygiène pour le traitement des cadavres et des chambres froides, le corps a été gonflé au point qu’ils avaient dû le trouer. Ils utilisent beaucoup de produits de parfumerie pour tâcher d’atténuer les effets de la décomposition du corps. Et il était encore enterré dans un état de corruption avancée.
- B) Des funérailles grandioses de Beyon Barthélémy à Bianouan où il était un grand notable
1) Une brève histoire de l’installation de Lyéla à Bianouan
Beyon Barthélémy Nagalo avait dû fuir le territoire pauvre de son pays qu’on appelait à l’époque la Haute-Côte d’Ivoire, au même titre que d’autres individus. Il a commencé par s’installer dans un pays très riche que les Britanniques appelaient alors Gold Coast (la Côte d’Or, devenu plus tard le Ghana), avant de poursuivre plus loin une quête de terre accueillante. De façon générale, tous ces jeunes gens, comme lui, cherchaient à s’installer sur des terres vierges et richesses pour mettre en valeur. Il y a essentiellement les zones forestières de Haute-Côte d’Ivoire; C’était à ce moment-là, peu peuplées. Quand la France a décidé, sans doute avec l’accord des élites politiques, d’un côté comme de l’autre de ces deux territoires, qui ne formait qu’un seul pays,
Aussi, il garda à la fois la nationalité du territoire sur lequel il a vu le jour en 1918, en l’occurrence, la Haute-Volta, aujourd’hui le Burkina Faso, et le nom de ses oncles maternels, les Bamouni de Goumédyr à Réo. Vincent Nagalo – leur sœur Nebon avait été accueillie par une autre famille dans un autre village -, en tant qu’orphelins, quand l’administration française avait décidé de recenser la population, les frères orphelins ont été enregistrés dans les familles et le clan de leurs oncles maternels. C’est pourquoi, ils ont commencé par s’appeler Bamouni et leurs premiers enfants portèrent aussi ce nom de clan. Il a fallu que, plus tard, je m’en rende compte en menant mes enquêtes anthropologiques en famille et dans la région du Lyolo, pour que je puisse changer les actes de naissance de mes petits frères et sœurs à Nagalo. Quant au mien, qui a fait une erreur d’écriture de l’administration française – Bamony au lieu de Bamouni et je devrais m’appeler Bebou Pierre Nagalo -, je ne changent pas la raison de mes diplômes qui portaient déjà.
Dison en passant que l’Administration de la puissance occupante, en l’occurrence, la France, dans le recensement des peuples des territoires occupés, avait des intentions bien claires. : 1) connaître le nombre d’adultes devant s’acquitter d’un impôt; 2) pouvoir recruter, ainsi, des jeunes gens solides et vigoureux pour le service militaire, puis les envoyer en France pour la défense contre l’invasion allemande au cours de la deuxième guerre mondiale.
2) Installation et enracinement à Bianouan (Côte d’Ivoire)
Accueilli par un tuteur, devenu plus tard comme un père adoptif, en l’occurrence, le vieux Etien, le nom de l’une des familles fondatrices du village de Binaouan, Beyon – l’appelait Yamba, d’où le nom de Yambakro, qui est devenu l’un des quartiers majeurs de Bianouan aujourd’hui -, Barthélémy Nagalo a commencé à travailler pour la mise en valeur des plantations de cacaoyers et les cafés de son hôte accueillant. Au bout de quelques années, pour le partage de ses efforts à son service, Etien lui donna gracieusement une zone majeure de ses propriétés forestières pour les travailleurs à titre de propriété privée et non d’usufruit. Tel est le processus qui explique, aujourd’hui, le grand nombre de gens lieux d’autres pays, notamment, Lyéla du Burkina Faso, par leur travail et leurs efforts, au statut des propriétaires de leurs plantations. Houphouët-Boigny avait misé sur une politique agricole dynamique – c’est la grandeur de la Côte d’Ivoire aujourd’hui – en déclarant ceci: «la terre appartient à ceux qui la valeur en valeur ». On comprend pourquoi il y a beaucoup de Lyéla à Bianouan, qui sont, d’ailleurs, la population la plus nombreuse dans cette localité, après l’Agni, peuple autochtone de ce village. Le premier Lyel, installé à Bianouan, s’appelait Ekouloubi Bationo. Il est tellement bien accueilli par l’Agni que le chef du village de cette époque lui donna une de ses filles à marier, en l’occurrence, Bleindou Aya. Il est vrai que les Agni de Bianouan sont particulièrement bons, généreux, bienveillants et fort accueillants. Ceci explique aussi la raison de l’abondance de la Lyela à Bianouan.
En effet, pendentif des décennies, les premiers Lyéla, qui sont installés à Bianouan, ont fait appel à leurs frères et aux membres de leurs familles, proches ou éloignés, pour les aider, à leur tournée, mettre en valeur les zones forestières qui leur ont été cédées par leurs tuteurs agni. La démarche de cession des espaces forestiers était toujours la même: les Lyéla se mettaient au service d’un hôte accueillant pour lequel ils ont travaillé pendentif des années en vue de mettre en valeur et d’élargir de ses plantations. Quand l’hôte accueillera le juge nécessaire, il accordera la cession de zones forestières à ses hôtes pour le travail et la mise en valeur. Car on the traditional africans, en general, quelle que soit la zone du continent africain, on ne vend pas la terre, mais on peut se joindre gracieusement aux portions de sol à d’autres êtres humains pour être travaillées et mises en valeur. La question juridique de la propriété privée était alors non-sens, au regard de ces traditions ou droits de possession de la terre. Aussi, avec la loi nouvelle relative à la propriété privée des terres cédées gracieusement et mise en valeur à Bianouan, plus de 70 ans, le problème ne serait pas résolu à résoudre. Les droits de propriété intellectuelle sont des droits de propriété intellectuelle qui sont considérés comme des droits de propriété intellectuelle. La question juridique de la propriété privée était alors non-sens, au regard de ces traditions ou droits de possession de la terre. Aussi, avec la loi nouvelle relative à la propriété privée des terres cédées gracieusement et mise en valeur à Bianouan, plus de 70 ans, le problème ne serait pas résolu à résoudre. Les droits de propriété intellectuelle sont des droits de propriété intellectuelle qui sont considérés comme des droits de propriété intellectuelle. La question juridique de la propriété privée était alors non-sens, au regard de ces traditions ou droits de possession de la terre. Aussi, avec la loi nouvelle relative à la propriété privée des terres cédées gracieusement et mise en valeur à Bianouan, plus de 70 ans, le problème ne serait pas résolu à résoudre. Les droits de propriété intellectuelle sont des droits de propriété intellectuelle qui sont considérés comme des droits de propriété intellectuelle.
Quelques notables agni
Et Lyéla de Bianouan
3) Premières célébrations funéraires de Beyon Barthélémy à Bianouan
Beyon Barthélémy Nagalo, par son travail et ses efforts continus en vue d’agrandir la surface de ses implantations, a réussi à s’isoler au rang des personnes qui comptaient dans son village, Bianouan. Combien devenu riche, same très riche propriétaire de plantations de caféiers et de cacaoyers, il avait fait preuve de générosité sans égal par rapport à tout le monde: il donnait sans calcul avec sa philosophie était la suivante: «Dieu m’a accordé la fortune – mais il a été acquis à la sueur de son front – en ce monde pour, par moi, elle peut servir à la satisfaction de ceux qui étaient démunis ». Comme il était bien heureux, vénéré et respecté par tous à Bianouan, il espérait et répond paisiblement sa vie. Hélas, ce souhait ne fut guère possible.
En effet, selon la tradition relative à la succession de la chefferie de kwala chez les Nagalo de Batondo, c’est le fils aîné de la famille qui, devenu le plus ancien membre des membres de la génération, est désigné pour servir la fonction de chef de kwala. Quand cette clause a-t-elle besoin de quelqu’un, ou qu’il réside sur la terre, il doit obligatoirement revenir dans son pays d’origine, sur la terre de ses ancêtres, ou bien s’installer à proximité de celui-ci sur l’autel des ancêtres en tant que chef de clan. Car on ne peut désigner nul autre frère de clan, qui n’a pas le même âge, pour cette fonction. En cas de refus, sur la vie pour rendre possible le droit de choisir un autre chef de kwala. A la limite, Beyon Barthélémy Nagalo avait lui-même fait de son vivant, sur peut désigner le chef de cour de sa famille d’origine pour l’officier à sa place concernant les missions quotidiennes. Ce fut le cas de Beyon Barthélémy Nagalo. Il dut rentrer à Goumédyr / Réo chez ses oncles maternels où il avait fait édifier une cour familiale pour ses petits frères et pour lui-même; autant dire non loin de Batondo. Tous les rites et cérémonies annuelles relatifs aux divinités ou aux ancêtres du clan doivent être obligatoirement autorisés par le chef de kwala qui a été désigné.
Véhicule de transport des gens allant aux funérailles
En raison de sa place éminente à Bianouan, quand la population approuve la nouvelle du décès de Beyon Barthélémy Nagalo, elle décida d’organiser des funérailles en son honneur. La logistique de cet événement grandiose était assurée par les enfants, les neveux, les cousins, les ouvriers, les amis etc., du défunt. Toutefois, les frais de cette assemblée, tout le monde et participa suivant ses moyens financiers ou matériel: don en argent, en animaux, etc Ce jour-là, des véhicules loués pour aller chercher les habitants vivant dans tous les horizons de Bianouan. Quant à la nourriture, sa préparation a été confiée aux femmes et aux jeunes femmes de nombreuses familles à Bianouan même et dans les campements – on appelle, ainsi, les divers quartiers quartiers du village habité par les familles. Sur la grande place du village, selon les témoignages de divers participants interrogés à ce sujet, sur installé de nombreuses chaises, bancs, fauteuils, etc., pour accueillir le monde. Dans ce genre d’événement, et le fait de la place importante du défunt, la singularité de Bianouan comporte toujours essentiellement dans la communion fraternelle de toute la population sans distinction d’ethnies. Ainsi, en cette assemblée de cérémonies funéraires, sur le comptait des Agni, des Baoulé, des Lobi, des Gens du Ghana, des Dioula, des Lyéla, des Nigérians, des Mossi, des Sénoufo, etc. Ce fut aussi une communion de religion: des chrétiens (catholiques et protestants), des musulmans. En matière d’alimentation et de boisson, il faut prendre en considération les interdits alimentaires des musulmans:
Un groupe d’orchestre
Ces célébrations joyeuses pour une journée et une nuit entière.
Un groupe de femmes aux funérailles
Et un groupe d’hommes
III- Les célébrations funéraires de Beyon Barthélémy Nagalo à Batondo
Entrée principale de la cour à Batondo
En tant que fils aîné de ce chef du clan Nagalo de Batondo, il était de mon devoir d’assister en personne aux funérailles de mon père. Grâce à un cousin, qui a été conçu à Ouagadougou, j’ai pu avoir le montant des dépenses nécessaires à la célébration funéraire digne d’un chef de clan. Certes, en de telles situations, c’est l’ensemble des familles du clan Nagalo, d’une part, et d’une autre partie, les membres d’autres kwala du terroir-village de Batondo qui co-organisent l’événement et qui participer aux frais des funérailles; même s’il est du devoir du fils aîné d’en assumer l’essentiel.
Puisque Beyon Barthélémy Nagalo était très vieux et un chef de Kawala , ce sont les grands tambours du kawala qu’on sort exceptionnellement. D’aucuns disent que dans la maison où ils sont conservés, certaines nuits, entre minuit et trois heures du matin, sur la signification de l’entendre résonner. Si des personnes y logent et quelles sont les craineuses ou non-moyennes de ce phénomène, elles se sont précipitées dehors de terreur. Comment rester serein quand, dans une pièce de maison où il n’y a personne qui dorme, on peut être témoin de cet étrange phénomène? Commentateur tranquillement d’entendre battre des tambours, impressionnants par leur forme, sans présence humaine aucune? En revanche, les personnes avisées de ces faits savent que le chef du kwalaVa bientôt mourir. Dans ce cas, les hôtes de cette maison se contentent de subir l’effet aussi longtemps qu’il durera. On pense que c’est l’âme du mourant qui vient battre ses tambours pour dire adieu aux vivants. Ces fameux tambours ne sortent qu’exceptionnel – ce n’est pas souvent un chef de kwala , fort âgé meurt -. La peau qui recouvre est sujette à l’usure du temps, surtout à l’attaque des bestioles qui s’en nourrissent. Aussi, pour ces occasions, il faut trouver des peaux d’animaux récemment tués pour les recouvrir.
Scène de préparation de l’un des grands tambours
Au jour d’inauguration de ces célébrations funéraires, soit le 23 décembre 2004, le matin, les batteurs sous le grand arbre à l’entrée principale de la cour, afin de réparer les tambours: il y avait quatre. Dans le jeu de ceux-ci, il y avait un accompagnement de tambours à aisselle. Le soir, vers 19 heures, sur établi, dans la maison, qui avait reçu le cadavre du défunt, un corps artificiel avec des articles de vannerie, des vêtements usés, des coussins, d’une couverture immense et de boubous aux broderies dorées. Il y avait, pour la tête de cet artéfact, qui symbolisait ainsi son corps, une photo du défendu que j’avais fait quelques années auparavant. Les filles aînées du kwala étaient en charge de cette cérémonie.
Musiciens des grands tambours
Musiciens d’accompagnement
À l’entrée de cette maison, tout le monde s’est rassemblé dans l’attente du commencement du jeu des tambours. Du côté gauche, en entrant dans la maison, on avait installé son carquois et ses flèches, son arc, une daba, des machettes etc., qui symbolisaient les outils indispensables d’un homme. Pour une femme âgée, sur les autres ustensiles comme le porte-faix, la calebasse, le canari etc. Sur l’arc, le carquois et les autres outils du mâle, outre un poulet que tenait le chef de la cour, sur sacrifia un cabri. Durant l’épanchement du sang, des hommes vigoureux se sépare du cadavre de la bête pour le lanceur sur le toit-terrasse de la maison où était stocké l’artéfact pour que les autres décrivent la réceptionner au vol et l’être
Symbole du corps du défunt
Puis, tout le monde s’immobilisa: le batteur du gros tambour le fit résonner trois fois avant que tous les autres ne répondent. Et tel était le commencement de ses funérailles grandioses. La foule s’ébranle à la suite de l’orchestre des joueurs de tambours qui exécutent un certain parcours de l’intérieur de la cour vers l’extérieur et vice versa trois fois de suite. Il a fallu que les tambours se résignent et soient entendus – que le jour des funérailles du chef du clan soit enfin arrivé. Car, pour cette occurrence exceptionnelle, la tradition veut que les funérailles du chef du kwaladites annoncées trois fois: on fixe une première date qui est annulée; puis une deuxième date qui est aussi annulée; enfin, la troisième date est la bonne et doit être signifiée par les bruits des gros tambours. Après cette triple annonce, les gens s’habituent à boire, danser au matin jusqu’au soir.
Sylvie Brunel, la première matinée du défunt et le même moi. Il s’agit essentiellement de celles qui officiaient autour du symbole du corps de Beyon Barthélémy. Quant à moi, elles m’attachèrent, en outre, au poignet gauche un morceau de lianes d’une plante domestique cultivée, entre autres, pour les usages multiples qui peuvent faire de ces fruits tels que ces graines et ses liane. C’était aussi le signe que je portais le deuil. Elles me recommandent de déposer une certaine somme soit 10000 francs dans une corbeille posée à côté du symbole du corps du défunt, alors même que m’avait recommandé d’accrocher à la photo du défunt posée sur le sol ,
Avant le jour Jde ces cérémonies funéraires à Batondo, il se passa les faits étranges suivants: j’ai payé les services d’un caméraman d’Ouagadougou pour venir immortaliser ses funérailles. Selon mon neveu, Alphonse Nebila Nagalo, responsable de l’organisation de ces célébrations funéraires, le caméraman est assuré pour le voyage pour venir s’acquitter de sa mission. Mais, en cours de route, il tomba malade, précisément à Koudougou. Comme les médicaments achetés en pharmacie ne semblant pas le soulager, il s’en retourne à Ouagadougou pour suivre les soins plus poussés. Ou, Alphonse Nebila Nagalo, qui avait consenti à organiser cette occurrence, avait aussi le sens d’une caméra qu’il avait empruntée à un de ses amis. Il s’avisa alors de filmer lui-même les cérémonies. Cependant, cet appareil, pourtant tout à fait neuf, tomba en panne. Tout ce qu’il fit pour le faire marcher à nouveau s’avera vain. Comme il est lui-même doué du pouvoir de la puissance neuronique, il me convient de comprendre que l’âme du défunt ne veut pas que ses cérémonies funéraires sont filmées. Il y renonça définitivement.
Au deuxième jour des funérailles, au néant du clan du défunt, Bebouar Nébié de Bandéo-Naponé, immola un jeune bouc sur le carquois, l’arc et les outils de travail de Beyon Barthélémy. Il y avait ajouté des grappes de mil. Il y avait là, encore, beaucoup de gens rassemblés; et les batteurs des tambours refirent le rite ternaire pour ouvrir les réjouissances du jour. Il était fait obligation à mes petits frères et demi-frères et à moi-même, de prendre une daba en nous faisant dehors dehors par les batteurs de tambour. Là, chacun de nous mimer le travail de la terre, tel que le sarclage, pour rappeler l’énergie que le défunt ait été déployé dans les diverses activités de la terre comme le travail, entre autres, pour nourrir sa famille nombreuse. Puis, les tambours nous accompagnaient à l’entrée de la maison mortuaire.
Danse des outils de travail mimant l’activité du défunt
Sur récompenses les musiciens suivant nos moyens financiers. Dès lors, les membres de la famille, les familles alliées (neveux, cousins, belles-familles, gendres, etc.) à leur tour, jusqu’à la fin du jour, demander cette batterie de tambours. Il y avait aussi de nombreux autres orchestres, qui offraient leurs services dans le même sens. Il était de bon ton, pour ne frustrer personne, de se servir également d’eux pour nos diverses prestations de danse et de mime du travail. Dans tous les sens, ça marcheait, ça gesticulait, ça s’amusait, ça buvait, ça riait. Car la cour était pleine de monde au point de déborder dans tout l’espace du village de Batondo, c’est-à-dire devant les autres cours du clan Nagalo et d’autres clans du village. En somme, partout où il y avait de l’ombre, des sièges, des bancs, des nattes etc.,
Sylvie Brunel entrée dans la danse traditionnelle des Lyéla
Pas de danse lyel
Sylvie Brunel prend une part active à cette danse devant les orchestres. C’était le devoir de première belle fille, de surcroît, le défunt aimait de tout son cœur. Et il rapporte notre rencontre, puis notre union comme une bénédiction de Dieu. Beyond Barthélémy Nagalo lui a dit, à plusieurs reprises, qu’il tenait à ce qu’elle était à ses funérailles. Effectivement, elle respecte le souhait de son beau-père. Pour cette occasion, Marie-Christine Joannan, Véronique Pouchol et Jo Goni.
Véronique Pouchol, Sylvie Brunel, MariChristine Joannan
Et Jo Goni
Dans la matinée, suivant la coutume, sur le bœuf que j’ai acheté à l’intention des oncles maternels du défunt, en l’occurrence, Beyon Barthélémy Nagalo. Il s’agit du clan Bamouni de Réo, plus précisément du quartier de Goumédyr. Dans l’après-midi, on a tué un deuxième bœuf que j’avais acheté pour être tué à l’intention de mes propres oncles maternels, c’est-à-dire les membres du clan Béatification de Toukon, à Réo, clan d’origine de ma mère Adélaïde Ekuli Kantiono.
Au milieu de la journée, l’une des belles-filles du défunt se déguisa, dans la chambre mortuaire, dans Beyon Barthélémy Nagalo. Vêtue d’un de ses vieux vêtements, c’est-à-dire d’un boubou cousu dans un tissu traditionnel qu’il portait d’ordinaire, coiffé de son chapeau, et appuyé sur son bâton, elle reproduisit ses gestes tout en maugréant, créé sur le bâton. Elle fit des mouvements de la chambre mortuaire de dehors celle-ci, comme pour aller faire ses besoins naturels. Puis, elle revint sur ces pas en rejoignant la chambre mortuaire. Cette scène signifiait que le défunt était bien au cœur de toutes ces cérémonies d’adieu.
Mimes des conduites du défunt pendentif son grand âge
Pendentif ce temps, toutes les femmes de Barthélémy ont été recueillies dehors, à une des entrées secondaires de la cour. Elles étaient assises sur des nattes, en plein soleil, baignées de poussière. Elles ne s’absentaient que pour aller faire des besoins. Le fait que ce soit aussi vrai que dans une situation de négligence quasi absolue signifiait que tant que veuves, elles s’humiliaient aux yeux du monde pour mieux couper les liens avec leur défunt époux.
Dans l’après-midi, comme le veut la coutume, chaque fils aîné de chacune des épouses de Beyon Barthélémy Nagalo, verra bientôt la bienvenue à ses oncles maternels respectifs, avec un pot de dolo ou une bière de mil (sorgho): soit un accueil rituel de ceux-ci pour leur présence aux funérailles de leur père. Il fallait impérativement le faire pour le clan d’origine de ces femmes ne se sentait pas par rapport à d’autres. Une telle négligence pourrait être considérée comme une humiliation, et même coup, compromettre de possibles futures alliances matrimoniales entre les membres du clan nagalo de Batondo et ceux des clans dits. Pour ce rituel, notre vœu de clan, Bebouar Nebié de Bandéo-Naponé, m’avait donné un aperçu de la conduite et du présider moi-même.
Danse typique des Lyela du Burkina Faso
Ainsi, accompagné de tous mes petits frères, nous allâmes salut mes propres oncles maternels, soit le clan des Bationo de Réo / Toukon, en tant que fils aîné d’Adélaïde Ekuli Kantiono, qui était la première épouse de Beyon Barthélémy Nagalo. Puis, nous allâmes saluer également les membres du clan d’origine de Nekilou Kando, ceux du clan d’Ezilma Kansono, puis toutes les autres épouses de notre père suivant l’ancienneté ou le rang de chacune de ces-ci dans le mariage . Nous attendons à la même cérémonie, bienvenue aux membres du clan maternel de notre père, en l’occurrence, les Bamouni de Réo / Goumedyr. Cette journée se passe bien, dans la liesse populaire. Dehors, près de la cour, un marché improvisé se tenait où l’on vendait du tout, notamment de la viande, des boissons comme la bière de mil, des galettes, des noix de cola etc. en somme, tout ce que nous trouvons sur un marché classique. Et tout ça se passe dans une atmosphère enchantée du matin jusqu’au soir.
Le soir vers 19h-20 heures, la tradition veut que les membres du clan maternel du défunt prennent le carquois et l’arc pour faire des cérémonies rituelles avant d’aller les briser quelque part, à l’insu des gens présente aux funérailles. En les prenant, ils étaient avec ses objets pendant un certain temps. La tradition veut que les Bamouni de Réo, oncles maternels du défunt, sortent, à cette occasion, non par les portes existantes, mais par une ouverture qu’ils opèrent à travers les murs de la cour. Ou, au cours de cette entreprise de quasi démolition, un jeune homme qui cherche à faire obstacle à cette initiative. Sans comprendre ces raisons, same members having any to person of the same, some members vigoureux of Bamouni se saisirent d’une sorte de pilon pour le bousculer, le violenter même. Il a coupé la chance de ne pas recevoir cet objet sur la tête. Il tomba, néanmoins, sous le choc qu’on lui porta et dut s’en sortir avec des contusions sur le visage et des boursouflures sur la tête. Il a une vie grâce à l’intervention de quelques personnes présentes sur le lieu où se déroule la scène. Les Bamouni purent, malgré tout, se frayer un chemin à travers les murs d’un lieu qui a fait office de douche. Ils brisèrent les murs pour pouvoir sortir, comme le veut la tradition. se frayer un chemin à travers les murs d’un lieu qui a fait office de douche. Ils brisèrent les murs pour pouvoir sortir, comme le veut la tradition. se frayer un chemin à travers les murs d’un lieu qui a fait office de douche. Ils brisèrent les murs pour pouvoir sortir, comme le veut la tradition.
Le lendemain matin, sur sortit l’artefact symbolisant le corps du défunt dans la cour. Devant l’entrée principale de celle-ci, tout le monde se rassembla. Des filles aînées et des femmes du clan ont des outils et ont nettoyé les espaces par terre dans l’attente d’un signal. En effet, la vannerie qui était sous les draps, les pagnes, les couvertures et les habitudes brodés, sous le regard de toute l’assistance, peut également être loin pour être, par la suite brisés piétinés. C’est une manière de signifier au défunt qu’il peut être en paix pour rejoindre le monde des ancêtres. Après ce rite, chacun des membres de la famille du défunt, suivant ses moyens, distribuait des pièces de monnaie aux femmes qui étaient préparées à cet effet et qui attendaient. Il est recommandé de ne rien leur refuser pour éviter leur mécontentement et, même coup, des problèmes par elles-mêmes qui tentent de chercher quelques difficultés à quelqu’un, même au prix de sa vie. Suite à cette cérémonie, le chef de la cour, représentant de Beyon Barthélémy Nagalo à la chefferie dukwala, annonce la date du rasage des têtes. En principe, cela se traduit par trois jours plus tard. Mais, comme le troisième jour était un mercredi et qu’on ne fait pas de telles cérémonies ce jour-là, les deux jours plus tôt.
Toutes les femmes de Barthélémy sont retrouvées à leur place initiale. Les filles aînées du kwala divisées en deux groupes: les unes se chargèrent de raser la tête des veuves, les autres celle des enfants de Barthélémy, notamment les premiers d’entre eux. Ainsi, la tête de Noémie, fille aînée de Barthélémy fut rasée. Quand vint mon tour, et comme c’est une obligation, mon petit frère Alphonse Nagalo dut être rasé, malgré lui, à ma place. Je tâchai de leur expliquer comment, en ma qualité d’enseignant, sur pourrait envisager ma tête rasée comme un acte de fantaisie; ce qui est défendu, pour un enseignant, dans l’éducation nationale française.
Quand on finit de raser la tête des femmes, sur la procédure à un rite assez long: leur demandeur de désigner l’homme avec qui soit elles ont vécu avec elles, soit leur nouveau conjoint. Il ya un ballet de va-et-vient entre l’entrée principale où tous les membres de la famille, ceux de Réo et ceux de Batondo, ont pris place pour savoir quoi les futurs conjoints de ces veuves. Les plus âgées préférèrent le nom d’un enfant pour pouvoir retourner vivre à Réo.
En fait, à l’exception d’une seule jeune femme, qui désigna un mari dans la cour à Batondo, lequel accepta aussitôt, toutes les autres femmes – certaines de ces enfants qui risquaient de se retrouver seuls, c’est- à-dire sans mère -, choisir de jeunes garçons pour pouvoir rester à Réo. A upon after the choice of the Last Veuve (the plus young), they se lever of this entry secondary where on the been installed from the early celebrations funéraires.
À la queue leu leu, suivant la hiérarchie du mariage, elles rejoignirent la chambre mortuaire, par l’entrée principale de la cour en pleurs. Par cette manifestation, elles témoignent leur chagrin d’adieu à leur défunt mari; ce dernier rituel mettait fin, aussi, aux célébrations funéraires.
Le troisième jour, quatre heures du matin, les gens de la cour mortuaire, notamment les femmes, se levèrent, comme le veut la coutume, pour remercier les gens du village qui, ont obtenu le succès au succès célébrations funéraires. Ce rite est incontournable si l’on veut que la communauté villageoise, par-delà les divers clans, continuer à travailler ensemble à des occasions et à des faits exceptionnels, comme les célébrations funéraires de Beyon Barthélémy Nagalo.
Danse funéraire d’autres cultures de l’Afrique sub-saharienne
[1] En effet, celle-ci n’était pas allée au décès de son père, parce qu’elle était interdite de séjour dans son village et dans l’espace-terroir de son clan. Elle perdrait la vie si elle enfreint cette interdiction. En fait, Beyon Barthélémy Nagalo ne veut pas savoir que son beau-père était mort ni que sa jeune épouse, Ebou Kando, ne soit pas, ainsi, allée aux obsèques de son beau-père ou beau-frère: il était couché toute la journée, dans un état de souffrances intenses; et aucun de ses enfants ne s’étiserait de l’embêter par l’annonce du décès de son beau-père ou frère alors qu’il était lui-même à l’article de la mort. Personne ne veut imaginer comment il serait retrouvé ses esprits ni la force physique pour se rendre dans un autre village fort éloigné de Réo où il était alité.
[2] Selon la tradition des Lyéla, il s’agit des âmes des anciens qui se rendent chez ceux qui sont sur le point de mourir. Il semble qu’il soit, en réalité, à manger au malade ou au mourant. Si celui-ci touche à cette nourriture, cela signifie qu’il consent à suivre dans leur monde; s’il refusait, alors il pourrait rester pendante des années encore, même si les a bien vus. Il pourrait même survivre avec cette vision, en parler volontiers à ses proches en décrivant l’état des défunts ou des ancêtres. Cependant, certains membres de son entourage, qui sont dénués de la double vision, ne comprennent rien dans ce genre de propos. Ils peuvent même ne pas y être pour le tout.