La vie de luxure et de débauche des Empereurs romains et autres hommes d’Etat

Présentation

MessalineLisisca

L’accession à l’exercice du pouvoir exécutif a pour effet inévitable de transfigurer la personnalité profonde des sujets humains. En effet, ce genre de puissance politique a quelque chose de ténébreux, que nous avons déjà conceptualisé sous la figure de l’influence de Sauron[1], symbole des forces du mal inhérentes au pouvoir, sur la conscience des détenteurs de ce type de pouvoir. Les individus, possédés par les charmes du pouvoir, en viennent très vite à éprouver le sentiment de la supra puissance. Car la plus grande et la plus délirante des formes de suprématie en ce monde n’est rien d’autre que la domination d’un individu sur d’autres. D’emblée, il se met au-dessus d’eux, les transforme en objets dès lors que lui seul incarne la subjectivité souveraine à la manière d’un dieu. A l’instar de Néron dont la raison était comme frappée par la foudre ou traversée de part en part par l’éclair, de tels êtres humains perdent le sens de leur humanité. D’où sa remarque tout à fait juste qui sonne comme le libre arbitre délirant par lequel l’homme de pouvoir se permet tout parmi les hommes ; et sans retenue aucune dans son action. Selon lui, « nul empereur n’avait su tout ce qui lui était possible »[2].

I- Pouvoir politique et puissance sexuelle

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De l’énergie sexuelle amorale et de ses formes d’expression extra-culturelles : les heurts et les ravages déviants physico-psychiques de la libido humaine

 

 

Présentation

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     Si l’humanité avait la maîtrise totale de son énergie sexuelle, elle connaîtrait un état de calme enchantement, de paix, de sérénité et de perfection presque édénique.

   Mieux encore, si l’humanité était privée de sexe, elle serait nécessairement eudémoniste et souverainement heureuse. Hélas, l’unique source de tous ses malheurs, de son profond mal-être métaphysique en ce monde, sur cette terre qui l’a généré, réside dans cet organe et ses débordements psycho-physio-pathologiques parce qu’elle est viscéralement esclave de quelques secondes de spasmes et/ou d’orgasme fondamentalement frustrant.

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De la pédagogie et de l’éducation en Grèce au IV e siècle av. JC : de leur influence et évolution à travers le temps

De la pédagogie et de l’éducation en Grèce au IV e siècle avant JC : de leur influence et leur évolution à travers le temps

Ecrit par : Alexis Verhassel et Pauline Khalifa TL 2014
Lycée Saint-Marc, Nivolas-Vermelle

Introduction

La Grèce des royaumes hellénistiques (IVème siècle av. JC à la conquête romaine de 16 av. JC), dont la puissance est née de la démocratie Athénienne fondée au VIIème siècle av. JC, a vu, grâce à l’essor d’arts telle que la philosophie, l’émergence de la pédagogie moderne (selon la méthode de certains philosophes). Cette éducation grecque, ainsi que la culture, furent très répandues autour de la Méditerranée du fait des nombreuses conquêtes d’un éminent élève d’Aristote qui a illuminé le monde pour des millénaires, par l’ampleur de son empire et par son ambition : Alexandre le Grand. A sa mort en 323 av. JC, la culture grecque – et l’éducation qui en découle – est fort bien connue dans le pourtour méditerranéen. Les romains utiliseront les mêmes méthodes d’éducation, en les améliorant quelque peu, pour éduquer leur jeunesse ; et aujourd’hui encore, tout notre système éducatif en découle dans les grandes lignes. D’où l’importance de ces fondements issus de la pensée socratique et de la culture.

Vous vous posez certainement des questions telles que comment l’éducation était-elle organisée ? Quels étaient les arts étudiés, les méthodes ? Quelles furent les conceptions des différents philosophes ? Ou encore tout simplement qu’est-ce que la philosophie ? Toutes ces questions seront traitées ci-après.

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Bio-anthropologie de la sexualité – Homosexualité et Hédonisme féminin –

Extraits

D’une part :

 « A) La copulation avec les individus du même sexe est un phénomène universel

   Si l’on s’accorde avec le principe d’Epicure sur la définition de l’essence du vivant, selon lequel tout vivant, quel qu’il soit, recherche comme par nécessité, le plaisir et fuit, comme par nécessité, tout ce qui est source de douleur, alors peu importe la forme par laquelle il obtient ce plaisir. Dès lors, ce qui compte et qui est premier, c’est le fait d’atteindre une forme de bonheur puisque celui-ci est synonyme de plaisir ou absence de douleur. Epicure précise bien ce phénomène propre à l’être humain, voire au vivant, en général : le bonheur et/ou plaisir « est au principe de nos choix et refus, il est le terme auquel nous atteignons chaque fois que nous décidons quelque chose, avec, comme critère du bien, notre sensibilité. Précisément parce qu’il est le bien premier, épousant notre nature {…} Tout plaisir est en tant que tel un bien… »[1] En cette vie, que nous avons en partage, chacun recherche donc le bonheur/plaisir qui est conforme à sa propre nature sans que personne n’ait à en juger. Il est d’office disqualifié parce qu’il est étranger à la personne d’autrui qu’il s’octroie injustement le droit de juger.

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