Lecture anthropologique : l’aventure singulière d’un Africain au Groenland et son expérience des mœurs sexuelles lascives et libertaires des Inuit. Première Partie : l’odyssée d’un jeune togolais de 16 ans

 

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L’odyssée de TETE-Michel Kpomassie du Togo – Lomé-  en Europe par les routes

Introduction : une expérience du genre anthropologique en totale immersion en terrain inconnu

      Lorsqu’on s’avise de suivre l’histoire les Homo sapiens sur notre commune terre, on est frappé d’admiration pour son audace. En effet, en quittant son continent d’origine, en l’occurrence, l’Afrique, on pourrait dire qu’il était encore un pré-adolescent fragile, au corps frêle et maladroit dans sa récente posture bipède. Malgré ses handicaps majeurs, accouplés au nombre restreint de ses membres, c’est-à-dire ses congénères, quelque fatalité ou force majeure aurait pu les anéantir totalement. Qu’il s’agisse des catastrophes naturelles comme les pluies diluviennes et les inondations, des prédateurs au sol et dans les airs de toutes sortes et de toutes tailles impressionnantes, l’Homo sapiens était à la merci de tout et courait tous les dangers. Et pourtant, il réussit à sortir de son continent d’origine – jusqu’ici la science ignore encore les raisons réelles de cette fuite ou de cette odyssée – et à mettre les pieds sur l’autre versant des terres émergées, en l’occurrence, ce que nous appelons aujourd’hui l’Arabie.

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Platon et la Réalité post-mortem Deuxième partie : Similitudes et confirmation de la théorie de Platon (IVe avant J-C-) sur l’immortalité de l’âme par les travaux du Docteur Raymond Moody (XXe-Etas-Unis)

« L’homme ne meurt pas : il change de coquille pour accéder à l’état d’Energie » (In Pierre Bamony : Le génie du cerveau humain et ses merveilles, L’Harmattan, Paris 2015)

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I- L’histoire d’un livre-Docteur Raymond Moody : La vie après la vie (Robert Laffont, Paris 1977)

A- Respect des normes et des conditions d’une étude scientifique

   Raymond Moody est, d’abord, Docteur en philosophie et, ensuite, Docteur en médecine. À ce titre, poussé par la curiosité, l’étonnement, l’émerveillement philosophiques, il s’est intéressé aux expériences extraordinaires vécues par ceux d’entre les êtres humains (hommes et femmes) qui ont frôlé la mort accidentellement. Ils ont connu une mort « clinique » de quelques minutes, voire de quelques heures. Ce médecin s’est attelé à des investigations sur ces faits pendant plus de vingt ans en recueillant leurs témoignages. Ces expériences, de nos jours, assez abondantes, sont dues aux progrès des sciences et de la médecine qui permettent de sauver des vies dans des cas critiques. Pourtant, cela ne signifie pas que l’expérience de la mort temporaire n’existait pas auparavant. D’une part, à l’image de ceux d’aujourd’hui, les témoins n’osaient pas rendre compte de leur expérience en raison de la surdité du monde sur ce sujet tant redouté par l’humanité qu’est la mort. D’autre part, on ne disposait pas de suffisamment de moyens technologiques et médicaux pour sauver autant de vies qu’aujourd’hui.

     Docteur Raymond Moody a pu disposer d’une quantité considérable de témoins. Cependant, en vertu de sa rigueur scientifuque et de son souci d’objectivité, il a fait preuve de prudence dans le recueil et la sélection des témoignages. Il a pris toutes les précautions nécessaires pour éviter les critiques aisées des sceptiques, les attaques infondées ou fantaisistes. Malgré toutes ces dispositions nécessaires dans le cadre d’une recherche scientifique, la publication de ce livre a donné lieu aux États-Unis, en France et ailleurs à de vives réactions, souvent hostiles dont nous retiendrons les points essentiels.

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Platon et la Réalité post-mortem Première Partie : Enquêtes anthropologiques sur les formes de communication avec l’invisible et/ou existence humaine post-mortem

« L’homme ne meurt pas : il change de coquille pour accéder à l’état d’Energie » (In Pierre Bamony : Le génie du cerveau humain et ses merveilles, L’Harmattan, Paris 2015)

Introduction : Des limites de nos sens et de la conscience, fille superbe du sensible

     Depuis des millénaires, notre cerveau, par souci d’adaptation de l’espèce humaine à son environnement vital, a fini par y accoutumer nos sens ; voire notre conscience qui en résulte. Aussi, nous avons une propension naturelle à croire que ce que nos sens perçoivent du monde est le réel et à penser que ce que notre conscience comprend est vrai. Or, nos sens ne nous livrent pas le monde tel qu’il est ; et la conscience ne peut accéder au vrai qui semble nous apparaître comme prochain. Bien au contraire, elle l’envisage comme un lointain horizon d’enquête perpétuelle. Nos sens sont des instruments de plaisir ou de déplaisir et non des outils de connaissance. C’est en ce sens que Platon, le premier grand scientifique et l’un des plus grands génies de l’Humanité, a proposé le moyen pour chaque être humain de se transfigurer en ce monde, comme il nous invite à le faire tous dans son fameux ouvrage, La République (livre VII, § « allégorie de la caverne) pour accéder au degré de compréhension rationnelle des phénomènes. Si nos sens constituent notre nature, celle-ci, à l’instar de tout ce qui relève et provient du sensible, est nécessairement borné. Platon compare cette enveloppe charnelle à une « caverne » où chacun de nous commence sa vie terrestre comme l’expérience d’une ombre épaisse. Notre seule perception est celle d’une dimension : une surface sur laquelle se projettent des spectres, des ombres du monde réel situé hors de celui-ci. Habitués à ne devoir nous contenter que cette seule et fausse perception des phénomènes, nous en venons naturellement à ne vivre que de fictions, d’opinions, de préjugés, de convictions et de leurs dogmatismes ; d’illusions de toutes sortes. Puisque cette perception du monde est erronée , nous ne vivons que de croyances et non de connaissances. Dans cet état mental, nos scepticismes sont redoutables par rapport au vrai savoir lequel est seulement accessible par la sortie du monde de la caverne pour monter, souvent très difficilement, vers le monde de la lumière, des connaissances rationnelles fondées sur les symboles mathématiques et les concepts philosophiques.

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Une expérience d’enquête anthropologique en milieu paysan de la Loire (France)

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Collégiale Notre-Dame d’Espérance de Montbrison

Rapport du stage de la Formation à la recherche en Afrique noire (Fran) à Roche en Forez (Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales de Paris, fin avril-début mai 1981)

« L’impact de la religion chrétienne sur la vie de la population de Roche, de Saint-Bonnet le Courreau et de Sauvain »

   Le manque d’élaboration d’un projet précis de recherche sur le terrain, depuis Paris, a créé à tous les stagiaires quelques difficultés sur le choix d’un sujet. Certes, s’agit-il du projet même de la FRAN (Formation à la recherché en Afrique noire), à savoir justement ne pas avoir au préalable de projet de recherche ? Car, avant le stage, c’est-à-dire depuis l’arrêt de la date du depart de Paris, nous avions maintes fois insisté sur la nécessité de réfléchir sur un projet d’ensemble qui ferait déjà émerger des intérêts et/ou objets personnels d’enquête et, s’il y avait lieu, qui conduirait à des investigations bibliographiques. Cette idée n’a pas été retenue dans la mesure où il semble que, au cours des années precedents, une telle expérience avait déjà été tentée, mais elle n’avait pas, pour autant, donné lieu à des résultats spectaculaires.

   Il a fallu donc, le soir même de notre arrivée à Roche en Forez, voire le lendemain matin, que nous réfléchissions ensemble, c’est-à-dire l’ensemble des stagiaires, sur un projet d’étude. Toutefois, celui-ci n’a pas été trouvé ; tel est, du moins, notre sentiment à ce propos. Dès lors, des groupes se sont constitués pour réfléchir sur des aspects de la vie de la population qui nous avait accueilli. C’est ainsi que, au départ, nous étions deux à nous intéresser au problème religieux. Cependant, en cours d’élaboration de notre projet, un autre intérêt naquit qui préoccupa notre collègue : il s’agit de la vie politique de la population de Roche ou, plus exactement, des diverses influences qui la régissent, la dominent ou l’animent. C’est pourquoi, il nous a fallu mener seul ou, parfois avec notre collègue, des enquêtes sur ce que nous avons jugé digne d’intérêt personnel, en l’occurrence la place de la religion dans la vie de cette population.

     Comment avons-nous procédé ?

       Nous avons conduit trois types d’enquête : d’abord, auprès de trois curés : celui de Saint-Bonnet le Courreau, de Roche en Forez et de Chalmazel ; ensuite auprès d’un groupe de jeunes de Sauvain et de quelques adultes ; enfin, nous avons eu des contacts réguliers avec certains habitants de Roche en Forez dont deux dames qui enseignent le cathéchisme à l’école primaire publique du village. Nous nous sommes renseigné afin de savoir s’il était possible d’obtenir des documents sur l’évolution religieuse dans la region de Montbrison. Les curés, notamment, nous ont conseillé d’aller voir à la D.l.A.N.A. (?), une revue qui n’existerait plus, semble­t-il ; ou consulter des archives à la bibliothèque de la paroisse de Montbrison.

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