Seule l’Energie explique tous les mystères inhérents aux phénomènes naturels ou surnaturels humains ; et rien d’autre
Introduction : une vision des phénomènes qui interroge notre paradigme scientifique
Depuis quelques années, en nous fondant sur une méthode spécifique, nous avons entrepris de longues investigations sur les pouvoirs de notre cerveau. Elles ont donné lieu à la publication d’un double ouvrage récent (2015) chez L’Harmattan. Dans ce livre, Le génie du cerveau humain et ses merveilles, nous avons fait une étude des phénomènes humains et matériels tout à fait novatrice. Ce n’est point une recherche sur la connaissance du cerveau humain, à l’instar des neurosciences qui effectuent des investigations par champs, par portions par zones etc., comme si cet éminent organe était décomposable. Bien au contraire, dans sa complexité, il s’agit de comprendre ses pouvoirs, par exemple, les prouesses des cerveaux quantiques, comme les thérapies quantiques, la prescience etc. Nous explorons les manifestations diverses au passé et au présent de notre cerveau en mobilisant toutes les sciences nécessaires à cet effet. Une telle nécessité nous a conduit à une théorisation de ces phénomènes qui donne naissance à une vision nouvelle de nos modes de connaissance ou de compréhension. En effet, nous nous fondons sur des faits concrets pour accéder à leur conceptualisation.
Donc, qu’il s’agisse du premier tome ou du second, il y a des gains de sens nouveaux que ce livre apporte à la compréhension des phénomènes humains et matériels et lève le voile sur des méthodes de thérapie quantique qui ne se comprennent qu’à la lumière des modes de circulation des ondes/particules dans les champs subatomiques. Nous comprenons mieux les faits que nous croyions être des mystères, des miracles. Nous ouvrons ainsi une nouvelle vision des phénomènes qui peut conduire à dépasser les paradigmes en sciences en opérant de nouvelles perspectives de compréhension, ou de connaissances de ceux-ci. Ces données nouvelles bouleversent notre vision classique des choses et du traitement des maladies. Mais, l’essentiel tient au fait que nous levons des voiles sur les pouvoirs extraordinaires du cerveau humain. Et le mode de traitement de la transhumaine dont il sera question ci-dessous nous a ouvert les yeux sur la complexité de notre monde ; ou plutôt, des dimensions de réalité que la physique quantique nous révèle progressivement.
Les photos de l’IRM des blessures du patient au niveau du crâne
I- Les faits
Justin Perkouan est un jeune policier en service dans un commissariat de Ouagadougou (Burkina Faso). Comme la majorité des habitants de ce pays, il a acquis une moto dès les premiers versements de son salaire. Il est vrai que ce genre de moyens de transport est très prisé pour au moins deux raisons. D’une part, c’est un outil indispensable pour se déplacer dans cette ville tentaculaire ; d’autre part, puisque la tentation de faire montre de sa réussite professionnelle est grande au cœur des sujets humains, la possession d’une belle moto de grande marque participe du désir d’être admiré par son entourage.
Nous avons connu Justin Perkouan au cours de l’été 2014. Puis, en avril 2015, en dehors de ses heures de travail, il a été d’une grande utilité pendant notre séjour en avril 2016. Malheureusement, il eut un grave accident avec sa moto le 8 juillet 2016. Nous avions été immédiatement informés par quelques membres de sa famille. De quoi s’agit-il ? Un soir, en revenant du travail, il fit une chute grave. En effet, sa se fracassa contre un obstacle et sa tête heurta violemment une pierre. Le choc était si fort qu’il perdit aussitôt connaissance pendant son transport aux urgences du CHU Yalgado de Ouagadougou.
II- La médecine conventionnelle face à un cas désespéré
- a) Echec de la médecine classique et l’action d’un cerveau quantique
Ebourbié Kando avait laissé entendre, à plusieurs reprises aux membres de sa famille et leurs amis proches, accourus pour assister à la mort imminente du blessé que ce dernier ne serait pas opéré par les chirurgiens de l’hôpital, mais par des chirurgiens du monde des dimensions superposées par rapport à notre champ de réalité. Or, des membres de sa famille s’étaient associés pour faire face aux frais d’achat des matériels nécessaires à une telle opération ; ce que sa famille ne manqua pas de nous montrer lors notre visite au malade. Quant à Ebourbié, elle faisait en sorte de divertir les chirurgiens de ce projet par ses prières de telle sorte qu’ils n’aient pas à entreprendre quoi que se soit sur lui. Pendant ce temps, elle agissait également sur la pathologie du malade en vue de le soulager des souffrances qui l’accablaient. A propos des chirurgiens, elle disait que c’est Dieu qui crée le médecin et toute sa science. Cette dernière ne saurait égaler celle de Dieu lui-même. Ce que Dieu peut accomplir, aucun être humain ne peut s’aviser de le réaliser. Toutefois, comme nous l’avons déjà montré (In Le génie du cerveau humain et ses merveilles, tome 1), le Dieu dont il est question dans sa bouche n’a rien à voir avec le Dieu Judéo-Chrétien auquel elle ne croit pas.
Puisque le corps du malade baignait dans son sang, les chirurgiens ne savaient pas par où commencer. D’une part, sa mâchoire droite qui avait heurté la pierre, était si fracassée qu’il a perdu des dents. Sa bouche était encombrée par de sang coagulé. D’autre part, sa colonne vertébrale était dans un très mauvais état. Son crâne présentait plusieurs lésions dont l’une, ouverte, à la nuque ; sans oublier les autres ecchymoses sur le reste de son corps.
Face au cas critique du malade (il était déjà dans le coma), les chirurgiens décidèrent de le faire porter en salle de réanimation pour effectuer des actes urgentissimes sur lui. Pour des raisons obscures, ils finirent par renoncer à une opération sur ce patient. Sans doute, jugeaient-ils que ce serait une perte de sang par rapport à d’autres malades dont le pronostic vital n’était pas engagé (voir les photos de l’IRM) ! Par ailleurs, en cet hôpital universitaire (le plus grand est le mieux équipé du pays), tout le monde savait désormais que lorsque les chirurgiens décident de faire transférer un malade en salle de réanimation, une telle recommandation signifie que c’est la fin, c’est-à-dire la mort imminente du patient.
D’ailleurs, elle avait su, grâce à ses prières et/ou son agir quantique, quelques mois auparavant que son fils allait avoir un gravissime accident. Dans nos recherches sur ces faits (Le génie du cerveau humain et ses merveilles, tome 1), nous appelons ce mode opératoire des sortes de clés dont l’efficience est à chercher dans les méandres de notre cerveau et ses immenses pouvoirs encore insoupçonnés par la science ; laquelle reste encore sous le joug de la raison philosophico-scientifique et sous la prégnance des réalités sensibles, qui inclinent la conscience à la croyance très forte émergée de la conscience commune. On parle volontiers d’« esprit cartésien », alors qu’il s’agit des formes de croyance aux performances de la techno-science. C’est donc un pragmatisme matérialiste érigé en la figure du Dieu judéo-chrétien. Ces clés, qui n’ont rien de magique ni de sorcier ni même de mystérieux, sont inhérents « aux cerveaux quantiques » comme le sien. Tel est le nom que nous avons attribué à ce genre d’êtres humains répandus sur toute notre planète terre, c’es-à-dire dans les sociétés humaines. Mais ni nos débiles sens ni notre raison même, superbe fille du sensible, ne nous permettent d’en soupçonner la moindre existence. Ces pouvoirs du cerveau lui confère le pouvoir d’effecteur une effraction de l’espace-temps non physique.
Ce fait aurait lieu dans quelque dimension des réalités multiples humaines et/matérielles. Concernant l’accident prévisible de son fils adoptif, elle n’a pu l’empêcher, comme elle en a l’habitude pour des cas similaires. Au cours de notre enquête, nous lui avons posé la question de savoir pourquoi elle laissa faire. Entre autres explications, elle me fit comprendre que c’est la volonté de Dieu. Nous avons appelé ce dernier l’Energie invisible du Cosmos (In Le génie…tome1). Cet accident apparaît comme un fait opportun pour manifester l’existence de ce Dieu et de sa toute-puissance sur toute chose en ce moment. Quant au Dieu des religions dites révélées, elle soutient que les croyants le ne sont pas réellement. Leurs croyances sont feintes pour se détourner ainsi de Dieu qui perçoit, pourtant, clairement les profondeurs de leur être, leurs arrière-pensées, leurs intentions malignes, leur hypocrisie etc.
Le 8 juillet 2016, dès que Ebourbié Kando fut informée de l’accident survenu à Justin Perkouan, elle se rendit immédiatement à l’hôpital Yalgado. Aussi, quand les chirurgiens prirent la décision de faire conduire le malade en salle de réanimation, elle obtint l’autorisation de l’accompagner comme si elle était ainsi autorisée à assister à son dernier souffle. Là, les choses se sont passées de la manière suivante selon le récit de la « prophétesse », c’est-à-dire de la transhumaine, comme nous l’avons aussi, par ailleurs, nommée dans nos récentes investigations sur les pouvoirs du cerveau humain depuis des millénaires.
- b) Une pratique thérapeutique, singulière et surprenante
Premier acte.
Une figuration d’Eons ?
Voici comment la thérapeute Ebourbié Kando explique que « Les Enfants de l’Esprit Saint », qui l’accompagnent ou l’assistent, procèdent dans le soin ou la guérison des patients qu’elle a l’occasion de recevoir chez elle ou partout ailleurs. En réalité, c’est ce n’est pas elle-même qui agit ou qui opèrent des guérisons effectives, mais on agit en elle et à travers elle pour réparer la mâchoire brisée de son fils adoptif. Ces Etres invisibles qui côtoient continûment notre propre dimension de réalité (nous les avons appelés les « Intra-terriens » ou encore Eons) ont pris des morceaux de troncs d’arbres dont les bâtisseurs de maisons traditionnelles se servent comme matériaux pour supporter et soutenir les terrasses qui font office de toits de maisons dans les pays du sel. En effet, entre leurs mains, ils les roulent comme on allumerait une torche de brindilles ou de coton sur un silex avec un morceau de bois léger. Ils opèrent ainsi jusqu’à ce qu’ils deviennent comme des bâtonnets très fins qu’ils laissent tomber au sol. Alors, ils s’en servent pour les insérer dans la mâchoire brisée. Puis, ils se servent d’un genre de coton pour nettoyer le sang qui engorgeait sa bouche. Ils injectent un produit dans la partie endolorie de sa mâchoire grâce à une sorte de pomme à purger. Pendant ce temps – tous les visiteurs du malade en témoignent – la joue droite de la prophétesse était très enflée et très endolorie comme si elle avait était elle-même victime de l’accident.
Tout le mauvais sang qui stagnait dans l’organisme du patient fut irrigué vers la vessie pour y être éliminé par les voies naturelles. Ainsi, pendant plusieurs jours, celui-ci pissera uniquement du sang. La joue de la prophétesse a été désenflée dès que la mâchoire du patient a retrouvé sa forme initiale, c’est-à-dire comme au sortir du sein de sa mère. Après sa guérison, il n’y a eu aucune trace des lésions de la peau ni de fracture de la mâchoire ni des dente déchaussées, voire brisées du fait du choc violent de sa tête contre un caillou.
Deuxième acte
De la même manière, pour soigner les lésions cérébrales du patient, les Intra-terriens ordonnèrent à la « prophétesse » et/ou transhumaine de se faire raser la tête. Un gros hématome apparu sur sa tête là où le crâne du patient était fracture. Car, dit-on, c’est travers son propre corps qu’ils agissent effectivement sur le mal. C’est pourquoi, dans cette séquence de traitement, ils lui ordonnèrent également de quitter l’hôpital universitaire pendant quelques jours pour rejoindre son domicile à Ekoulkouala, situé à quelques 120 kms de Ouagadougou. Pendant deux jours, elle fut soumise à un traitement draconien par « les Enfants l’Esprit Saint ». Quand elle rejoignit l’hôpital, le patient allait beaucoup mieux. Son pronostic vital n’était plus engagé comme quelques jours auparavant où ce qui lui restait encore d’étincelle de vie se débattait entre la vie et la mort. Toutefois, il était toujours secoué par une forte fièvre. Parfois, pour le soulager quelque peu de ces excès de chaleur, on couvrait tout son corps de glaçons. Aussi elle reprit et poursuivit ses soins durant un mois et au 34e jour, une amie et moi-même, alors en séjour à Ouagadougou, nous lui rendîmes visite pour prendre acte par nous-mêmes de cette guérison plutôt « miraculeux » dont on commençait à en parler dans une grande partie de Ouagadougou. Comme beaucoup de gens étaient sceptiques face à ce genre de phénomène extraordinaire, ils se rendaient chez le malade pour prendre acte par eux-mêmes de la guérison effective de ce jeune homme qu’on donnait pour mort quelques jours auparavant.
Troisième acte : son propre témoignage de ce qui s’est réellement passé soit une expérience de « thérapie quantique » par l’effectivité de la puissance du verbe et/ou des pouvoirs du cerveau
« Le cœur de Justin Perkouan battait si vivement qu’on eût dit qu’il romprait sa cage thoracique. Car il cherchait constamment sa respiration. Son râle était constant et pénible à entendre par une partie des membres de sa famille autorisée à assister à ses derniers moments. Alors, les Etres invisibles, qui servent d’intermédiaire entre Ebourbié Kando et son Dieu et qu’elle appelle « Les Enfants de l’Esprit Saint » ou Eons firent au malade, dans leur dimension spécifique d’« univers superposés », une transfusion sanguine et une d’eau ».
Rappelons que les chirurgiens avaient renoncé à une opération, sans raison apparente, se contentant seulement d’attendre la mort de leur patient. Puisque ce dernier a survécu malgré le diagnostic pessimiste sur son état général, nous avons pu interroger la transhumaine pour savoir comment ce phénomène de guérison, sans médication ni imposition des mains ni quelque acte concret sur son corps, s’était réellement déroulé. Nous avons tenté, en vain, et à plusieurs reprises d’entrer en contact par emails avec les deux neurochirurgiens qui s’en étaient initialement occupés. Nous voulions échanger avec eux pour savoir quelques explications médicales ou scientifiques ils pourraient nous donner au sujet de ce cas. Nous n’avons rien compris à leur silence sur le traitement de leur patient en dehors de la médecine ; ou à leur refus de communiquer sur ce sujet. Et les documents médicaux concernant leur patient nous été transmis par la sœur de Justin Perkouan.
Dans tous les cas, Ebourbié Kando nous décrivit les diverses opérations dans leur dimension de réalité en ces termes :
« J’observais attentivement mon fils baignant encore dans son sang. Son cœur battait si fort qu’on pourrait craindre son arrêt d’un instant à l’autre. Car il cherchait désespérément le souffle. Celui-ci était irrégulier. Pendant ce temps, j’étais toujours en prière. Alors, les « Enfants de l’Esprit Saint » aidèrent son organisme à retrouver sa circulation normale de la manière suivante : ils attachèrent ses deux poignets et ses deux pieds pour immobiliser tout son corps. Puis, ils entreprirent de tapoter sur les extrémités de ses doigts et de ses orteils. Ils firent ce geste aussi longtemps qu’il était nécessaire, c’est-à-dire jusqu’au retour à la normale de la circulation du sang dans son organisme, en l’occurrence, les artères, les veines ; voire la réactivation de son système nerveux. Lentement, son cœur, qui battait la chamade, finit par se calmer. Puisque son dos était en très mauvais état, ils prirent une poignée de sable et ils frottèrent sur la partie endolorie des vertèbres pour la réparer. Quant aux dégâts causés au niveau de la tête, ils prirent de l’eau qu’ils s’y versèrent abondamment. L’eau pénétra jusqu’à la cervelle comme pour nettoyer les caillots de sang dont elle était encombrée. Et ils firent disparaître les oedèmes.
Toutefois, personne, hormis la prophétesse elle-même, ne voyait ses diverses formes de traitement qui s’opérait dans une dimension de réalité superposée et/ou parallèle à la nôtre. Pendant la durée de ces actes de traitement genre hors normes humaines, autant dire pendant quelques semaines, la prophétesse fut soumise à un jeûne complet. Du moins, pendant neuf jours, elle ne mangea ni ne put boire de l’eau. Était-ce le prix à payer pour obtenir l’efficience du traitement ? Quel lien y a-t-il entre son jeûne et les soins quantiques de son fils adoptif ? Lors de notre brève enquête sur place, au cours de notre séjour en août 2016, malgré notre étonnement face à ce phénomène inouï qui confine au miracle, nous n’avons pas eu la présence d’esprit de l’interroger sur ce point.
Cependant, même si le patient est sauvé de la mort accidentelle, même s’il n’a, en apparence, aucunes séquelles neurologiques de ces lésions cérébrales jusqu’ici (dimanche 28 août 2016), il n’en demeure pas moins qu’à cette date son état physique était encore quelque peu fragile. Mais il parlait normalement avec nous et plaisantait même. Il mangeait et buvait correctement comme s’il ne venait pas de sortir d’un coma. Bien que, au niveau de la nuque, les lésions cérébrales étaient encore visibles, il ne souffrait d’aucun handicap de locution. Sa conversation était claire, normale, voire rationnelle. Cependant, à propos de son accident lui-même, il nous fit comprendre qu’il ne se souvenait absolument de rien, comme si sa conscience s’employait à effacer son accident. Ce jour-là, nous (mon amie lyonnaise et moi-même) avons constaté que sa démarche était encore incertaine. La preuve : elle continuait à veiller sur lui jusqu’à ce qu’elle obtienne de ces « intra-terriens » ou Eons l’autorisations de mettre définitivement fin au traitement par médiation et de rentrer chez elle à Ekoulkouala. Elle était ainsi assurée qu’il est définitivement tiré d’affaire.
III- Retour à une vie normale du patient
Dès notre retour en France, nous sommes restés attentifs par rapport à l’état de santé de Justin Perkouan. En septembre 2016, sa mère adoptive dut encore rester chez lui pour poursuivre sa thérapie quantique pendant près de deux semaines. Dès le début octobre (rappelons que l’accident s’est passé le 8 juillet 2016), il reprit son travail. D’après les dernières informations que nous tenons de sa petite sœur, qui veilla aussi sur lui pendant toute son hospitalisation, les médecins de son Ministère de tutelle l’examinèrent à deux reprises en octobre. Jugeant que sa guérison qu’ils ne comprenaient pas du tout était trop rapide et qu’il était encore assez fragile physiquement, lui accordèrent une semaine d’arrêt maladie ; puis un autre arrêt maladie de deux semaines pour lui permettre de se reposer suffisamment avant de reprendre son travail dans de bonnes conditions. Depuis lors, il est redevenu un policier normal effectuant même des missions délicates sans problème c’est-à-dire exigeant des efforts physiques intenses en dehors de Ouagadougou.
IV- De la croyance scientifique et de l’empire de son paradigme contemporain à la nécessité de revenir à l’esprit cartésien en sa totalité
Cette guérison, que tout le monde peut aller voir sur place, appelle quelques réflexions au sujet de notre vision des phénomènes structurés par la science moderne. Nous avons montré, à plusieurs reprises, qu’il est nécessaire d’abattre les cloisons dans lesquels le paradigme scientifique nous enchaîne aujourd’hui. Dans la perspective d’un monde humain plongé dans une obscurité dense et formaté de façon absolue à croire, à penser la même chose, « l’allégorie de la caverne » de Platon (In La République, livre VII) est d’une actualité criante. Que dit ce « pionnier de l’humanité » pour emprunter cette expression Nietzsche dans son ouvrage Par-delà le bien le mal ? Puisque nous avons tous été enfants, nous sommes d’emblée plongés dans « la caverne », c’est-à-dire « notre nature » suivant son pouvoir de conformer les individus à se conduire de la même manière ou à avoir des opinions semblables, tout à fait adapté aux modes du vivre ensemble, c’est-à-dire le pouvoir aliénant de la culture. En d’autres termes, les prisonniers de la caverne et/ou du monde souterrain, prennent pour évidence et unique réalité ce en quoi ils sont plongés depuis leur naissance et dont ils ne se sentent pas, à vrai dire, prisonniers. Pire ou mieux selon eux, ils pensent même détenir la vérité faite essentiellement d’apparence. Mais ils ne le savent pas. Ils oublient même qu’ils vivent dans une illusion de liberté. Ils se croient libres. Platon entend nous montrer que, d’ordinaire, notre rapport à la vérité n’est qu’illusoire. Il ne saurait en être autrement puisque les prisonniers, que nous sommes, du monde caverneux prennent les apparences les ombres pour la réalité même. On sait que la culture, quel que soit le niveau élevé ou non du peuple qui l’a édifiée, façonne les individus à son image. C’est pourquoi, les membres d’une culture sont nécessairement prisonniers des apparences propres à celle-ci. Elle ne sait rien faire d’autre que conformer ses membres.
Or, les apparences agissent en nous avec un tel pouvoir de domestication, de domination, d’aliénation que nous en venons à croire avoir que les apparences sont la figure de la réalité même. Pourtant, ils sont prêts à les défendre comme telles, oubliant même que les apparences, voire le paradigme scientifique masque nécessairement la réalité. Dès lors que nous sommes trompés par la fausse apparence dans laquelle nous font quotidiennement, nous n’avons pas la moindre idée que nous nous sommes trompés par ce qui n’est pas la réalité. D’autant plus que les prisonniers ne connaissent d’eux-mêmes que leur propre ombre projetée sur le mur en face d’eux et qui est leur seul horizon. Étant dans les chaînes, celle de l’esprit, depuis leur enfance, il ne peuvent voir la lumière du soleil situé derrière eux, mais seulement les ombres des choses et des objets du monde extérieur projeté sur le mur, leur unique monde, qui est aussi leur seule perception. Ces prisonniers se connaissent pas eux-mêmes, mais uniquement leur propre reflet. Or, la réalité ne se donne pas à travers la manifestation sensible ; ou, plus exactement, de manière plus inessentielle elle ne se donne à voir, à comprendre qu’imparfaitement et incomplète.
Comme les prisonniers du monde caverneux sont dans la confusion totale d’un point de vue physique, psychique voire cognitif et/ou gnoséologique, ils sont conditionnés à croire qu’ils connaissent la réalité. Cela tient à leur consensus à nommer les choses de la même manière. Plongés dans les apparences, ils parlent de la même chose. Un tel facteur les conforte dans leur erreur. Dès lors, le monde sensible, celui de la caverne de notre naissance, de notre éducation par nos parents, les divers milieux culturels facteurs de formatage de l’intelligence individuelle comme l’école. Celle-ci est source de préjugés innombrables et, donc, de dénaturation des personnalités individuelles. Ainsi, ce monde sensible est vécu d’après une Idée et/ou une représentation consensuelle. Et ce sont celles-ci qui nous servent de normes ou représentations mentale. Telle est la raison qui explique le rejet systématique des créations en matière scientifique qui sont susceptibles de briser la glace du paradigme presque scientiste triomphant aujourd’hui.
Or, les données de la physique quantique lèvent le voile sur la réalité ultime de la matière, du monde et de l’être humain lui-même, qui donne le vertige à notre raison classique ; ce que nous avons appelé dans nos récentes recherches sur cette science, la raison philosophico-scientifique ou la raison aristotélo-cartésienne. Il y a quelques années (1994), passait à la télévision française une série de science-fiction américaine appelée « X – Fils » dont le leitmotiv est le suivant « la vérité est ailleurs » ; du moins, on mettait cette expression dans la bouche de l’un des personnages principaux, en l’occurrence l’agent Fox Mulder.
En effet, on le sait depuis le début du XXe siècle Max Planck, Einstein (malgré tout et malgré lui) Niel Bohr, Wolfgang Paoli etc., la physique quantique remet en cause notre vision commune et classique de la perception, laquelle, sous son angle rationnel et scientifique, a été façonnée par la philosophie et la science moderne. Le principe que la physique quantique est le suivant : et si cette perception qui nous conditionne n’était qu’une superbe illusion ? Cette physique, que nous considérons comme la science des choses ultimes situées au-delà de la perception sensible et rationnelle, notre lot quotidien, nous tient un langage qui dépasse infiniment le degré de compréhension des esprits surannés, prisonniers du monde caverneux. En ce monde de l’infiniment petit, il s’agit d’interaction à distance des particules, d’intrication quantique des phénomènes psychiques ou physiques non perceptibles par les sens ordinaires, de non localité etc. Dès lors, où se trouve la vraie réalité ? Est-elle inhérente aux constructions arbitraires de la raison philosophico-scientifiques qui, par ce biais, tente de comprendre à sa manière les choses ou bien de la physique quantique qui lève le voile sur la structure élémentaire aléatoire, chaotique de la matière ?
De nos jours, on accepte volontiers, dans les milieux compétents ou instruits, la notion de décohérence. Celle-ci désigne le passage de la réalité quantique, c’est-à-dire la superposition de tous les états possibles à la réalité unique classique. Cette décohérence a lieu avant même que nous puissions observer les faits en vertu des nombreuses interactions entre le phénomène quantique et son environnement. Qu’il y ait d’autres êtres tout à fait différents de nous dans notre Cosmos ou même à la plus petite échelle, dans notre galaxie, il n’y a pas lieu d’en douter ; à moins de se croire comme « un empire dans un empire » suivant la pensée de Spinoza (Ethique). Ces Etres pourraient être doués de sens de perception très fine, aigüe même, voire de puissances d’être très différentes des nôtres. Ils créeraient même d’autres simplifications à partir de cette même réalité quantique. En ce sens, ce que nous percevons comme le « monde réel » pourrait apparaître comme un autre phénomène suivant la perception propre de ces acteurs. Dès lors, pourquoi tout autre forme de perception suprasensible inhérente à notre nature, plus exactement à notre cerveau, ne serait-elle pas d’autres manières complémentaires de percevoir la réalité au-delà de la réalité sensible et construite par les pouvoirs de la raison ?
V- Les limites des sciences contemporaines et la nécessité d’une nouvelle conception du vivant
A- Les recherches contemporaines ou l’art de répéter des savoirs antiques sur le cerveau
Il semble désormais établi que la réflexion du mathématicien Henri Poincaré sur le mystère des phénomènes est d’une évidence incontestable. C’est même de la prémonition. L’affirmation de Poincaré est la suivante : « les objets réels que la nature nous cachera éternellement ». Cette thèse pose le problème de la science comme une figure de la croyance au sens où nous avons tendance à croire que tout ce que la science trouve est la réalité même, c’est-à-dire la réalité ultime dont nous n’avons, d’ailleurs, pas la moindre idée ; à moins de pouvoir sortir des bornes de notre conscience pour fusionner avec ou pour pénétrer à l’intérieur de la nature même des phénomènes. Car c’est la faiblesse de notre science qui est incapable de lever le voile sur la nature ultime des phénomènes. D’une part, elle est elle-même fille de l’intelligence humaine, donc grandement bornée comme l’esprit de l’être humain lui-même. D’autre part, elle est une vision partielle des faits qu’elle étudie. Enfin, elle fait usage d’appareils qui ne lui livrent qu’une forme singulière des phénomènes, qu’un aspect de ceux-ci. Sa lecture ou son interprétation de ce qui est ainsi montré, hélas, ne peut aller au-delà. C’est en ce sens que les découvertes de la science font sombrer très vite celle-ci dans la croyance en ses supposées performances.
On comprend qu’à propos de la connaissance du vivant, un scientifique comme Laurent Schwartz puisse écrire « La physique est une science avec ses incertitudes, mais la biologie d’aujourd’hui est encore une mythologie» (In Cancer-Guérir tous les malades-Enfin ? Hugo-Doc, Paris 2013, p.91). En effet, si nous voulons connaître un peu plus la nature des phénomènes, il nous faut renoncer à cette caricature de l’esprit scientifique qui consiste en la spécialisation dans les divers champs du savoir. Tout se passe comme si chacun des chercheurs et savant est confiné sur une île dont il ne peut connaître que les contours dans l’oubli ou la négligence totale du reste du réel, comme le vaste champ de l’océan qui entoure son île. Il faut donc revenir à l’esprit holistique de la philosophie qui nous permet de tout comprendre sans pour autant tout savoir. En effet, nul être humain ne peut prétendre à l’omniscience, à moins d’être Dieu ; ce qu’aucun être humain ne saurait être.
Ainsi, concernant la connaissance du cerveau, tout se passe comme s’il n’y avait rien de nouveau sous le soleil selon la belle formule de l’Ecclésiaste. On se contente de répéter, d’approfondir d’élargir ce qui a déjà été découvert dans l’antiquité lointaine. En effet, ce sont des savants de l’ancienne Égypte, bien avant les Grecs et les Romains, qui ont effectué les premières investigations sur le cerveau. En effet, une copie de l’un des traités du chirurgien Imhotep, de l’entourage de Djeser, lequel a vécu entre le XVIIIe et le XVIe siècle avant J.-C., témoigne de l’intérêt des savants égyptiens pour le cerveau humain. Il constate que le crâne contient un cerveau. Il l’observe, puis le décrit comme quelque chose qui possède « des rides semblables à celles qui se forment sur le cuivre ». Il parle même des méninges et d’un liquide dans lequel il baigne (S’agit-il du liquide céphalo-rachidien des temps modernes ?) Dans ses investigations, Imhotep est surpris par le fait qu’« une blessure qui est dans le crâne » de quelqu’un le conduit à « traîner les pieds ». Il déduit qu’il doit y avoir u lien entre le cerveau et la motricité du corps etc. Malheureusement, ces travaux sont tombés dans le silence pendant des millénaires. Il a fallu attendre 4500 ans plus tard pour voir émerger, avec les savants grecs, disciples des savants égyptiens, un intérêt pour cette étude très avancée du cerveau. C’est le cas d’Hippocrate (-459-370). Parmi ces divers travaux, il rédige un texte majeur sur le cerveau, notamment sur son dysfonctionnement dans l’épilepsie. Selon lui, « si l’encéphale est irrité, l’intelligence se dérange, le cerveau est pris de spasmes et convulse le corps tout entier ; parfois, le patient ne parle pas, il étouffe » (In « Les Cahiers de Science et Connaissance », N° décembre 2016). Hippocrate découvre le cerveau est, sans doute, l’organe qui est à l’origine de la conscience, du mouvement, voire des sensations.
Plus tard, le médecin romain Claude Galien (131-201) fera connaître les recherches d’Hippocrate sur le cerveau. Mieux, grâce à ses expérimentations animales, il entreprend de connaître l’anatomie et la physiologie humaines. Ses conclusions éclairent sur la proximité entre l’animal et l’homme. Et sa philosophie du vivant servira de fondement à l’enseignement de la médecine jusque dans les temps modernes. Ainsi, de grands savants comme André Vésale (1514-1564), René Descartes (1596-1650), Thomas Willis (1621-1675), France Joseph Gall (1758-1828) vont poursuivre, préciser, approfondir les découvertes sur le cerveau humain d’Imhotep, Hippocrate et Galien. Même aujourd’hui, malgré le concours des appareils d’exploration du cerveau comme l’I.R.M., le cerveau n’est pas prêt de nous livrer tous ses secrets. Tout se passe comme s’il nous interdisait d’accéder à son for intérieur pour pouvoir pénétrer et connaître ses moindres méandres. Tout indique qu’il semble refuser son exploration entière et définitive. Dès lors, la connaissance ou la compréhension (tel est le sens de notre perspective d’investigation) est un enjeu majeur à la fois pour la philosophie et la science et pour la santé humaine. Car le secret de bonne ou mauvaise santé, par exemple les cancers, y gît.
B- De la nécessité de chercher d’autres voies de compréhension des phénomènes humains ou non
Or, nous avons déjà montré qu’en vertu de notre méconnaissance profonde des pouvoirs inouïes de notre cerveau, la médecine, qui n’est pas une science, mais désigne des pratiques rationalisées des pathologies humaines, plutôt que d’exclure du vaste champ de celles-ci, d’autres approches thérapeutiques, devrait au contraire les accueillir. Il ne s’agit pas de les tolérer, mais bien de reconnaître que le cerveau a suffisamment de science, de pouvoir pour ouvrir cet espace à d’autres modes médicaux aussi opératoires que la médecine elle-même. Nous avons donné, à cet effet, deux exemples. D’une part, hormis le pouvoir de l’argent qui domine et règne dans le monde de la médecine, ce qui explique sa tendance à exclure les autres approches des maladies humaines et leur mode opératoire de thérapie, ces derniers sont complémentaires, mais non forcément concurrents de la médecine traditionnelle. Ainsi, en dehors du cas d’Ebourbié Kando qui, par ses actes au quotidien en son pays, magnifie la grandeur exceptionnelle des pouvoirs du cerveau humain, « parmi d’autres singularités très célèbres dans le monde entier, nous retiendrons celui du masseur aux mains miraculeuses, Félix Kersten dont Joseph Kessel rapporte l’histoire dans son ouvrage Les mains du miracle (Gallimard, Paris 1960). En effet, celui-ci fut notamment connu pour avoir soigné le chef des SS, Heinrich Himmler. En 1939, le Reichsfûhrer, après avoir appris que Kersten soigne de graves pathologies par simples massages, le fait mander pour le soulager de douleurs insupportables qui le suppliciaient. Il en souffrait tellement que la morphine, même à forte dose, ne parvenait pas à le soulager.
D’abord, très hésitant parce qu’il ne voulait pas mettre son savoir-faire au service d’un nazi, il comprit très vite que son action positive pourrait donner lieu à des occurrences humaines heureuses tel que le salut de malheureuses victimes du Nazisme. Après avoir massé le Reichsfürer, il détermina la cause de ses souffrances. Puis il massa une zone de son cerveau, sans doute un centre nerveux donné ; ce qui a eu pour effet de soumettre Himmler au supplice. Malgré tout, il y eut d’autres séances de massages thérapeutiques[1]. Or, il s’en releva dans un état de bien-être inouï puisque, pour la première fois depuis longtemps, il se sentit soulager de ses maux atroces. Ainsi, grâce aux soins administrés à Heinrich Himmler, Félix Kersten put sauver plusieurs vies. Car il était entré dans les confidences de celui-ci et exerçait une certaine influence sur lui, lequel ne pouvait rien refuser à son thérapeute. Entre autres faits de l’humanisme de Kersten, il réussit à éviter la déportation de trois millions de Hollandais d’ascendance germanique vers la Pologne ; plus précisément dans la province de Lublin etc. Cette pratique thérapeutique extraordinaire frappe d’impuissance notre raison philosophico-scientifique à proposer la moindre explication possible qui soit juste, c’est-à-dire conforme aux faits.”(Pierre Bamony : Le génie du cerveau humain et ses merveilles, Tome 1, De l’anthropologie quantique comme science ultime de l’Homme).
Le cas de la neuroscientifique américaine, Jill Bolte est bien connu dans le monde entier. Suite, à une attaque cérébrale le 10 décembre 1996, elle eut alors la puissance exceptionnelle de pénétrer et d’explorer les entrailles de son propre cerveau. Elle put de le vivre pleinement au-delà de son mode de fonctionnement ordinaire. Mieux, elle expérimenta de l’intérieur comment il fonctionne sous les deux hémisphères, cerveau gauche et cerveau droit. De cette inspection inouïe de son propre et son incroyable guérison de son attaque cérébrale (« un vaisseau sanguin a explosé dans la partie gauche de mon cerveau ») dit-elle dans vidéo sur Internet (https://www.dailymotion.com/…/x8agq2_jill-bolte-taylor), elle en tire des enseignement sur notre méconnaissance de cet éminent organe dont la nature nous a fait don. En voici quelques extraits :
« Je suis un être d’énergie connecté à l’énergie tout autour de moi à travers la conscience de mon hémisphère droit. Nous somme des êtres d’énergie connectés les uns aux autres à travers la conscience de notre hémisphère droit telle une famille humaine…Nous sommes un tout… Mon hémisphère gauche, notre hémisphère gauche, est un endroit très différent. Notre hémisphère gauche pense linéairement et méthodiquement. Notre hémisphère gauche, c’est le passe, c’est le futur. Notre hémisphère gauche est conçu pour prendre cet immense collage de l’instant présent. Il commence à extraire des détails, des détails et encore plus de détails à propos de ces détails. Puis il classifie et organise toutes ces informations. Il l’associe avec tout ce que nous avons appris dans le passé et projette dans le futur toutes nos possibilités. Et notre hémisphère gauche pense en langage…
Et dès que mon hémisphère gauche me dit « Je suis », je deviens séparé. Je deviens un individu isolé, solide, séparé du flux d’énergie qui m’entoure, et séparé de vous. Et c’est la partie de mon cerveau que j’ai perdu le matin de mon attaque cérébrale…
Alors, qui sommes-nous?
Nous sommes la force vitale de l’univers, avec une dextérité manuelle et deux consciences cognitives. Nous avons la capacité de choisir, instant après instant, qui et comment nous voulons être dans le monde. Ici et maintenant, je peux passer dans la conscience de mon hémisphère droit où nous sommes où je suis la force vitale de l’univers, et la force des 50 billions de magnifiques génies moléculaires qui constitue mon corps. Une avec tout ce qui existe. Ou alors je peux choisir de passer dans la conscience de mon hémisphère gauche, où je deviens un individu isolé, solide et séparé du flux, séparé de vous. Je suis Dr Jill Bolte Taylor, intellectuelle, neuroanatomiste. Ces derniers sont les « nous » à l’intérieur de moi. »
Toujours à propos du génie de notre cerveau et de ses pouvoirs quasi infinis, tout récemment, la presse a parlé d’une petite américaine qui, à 4 ans, a déjà lu plus de 1000 livres. Avant même son entrée à l’école primaire, Daliyah Arana, originaire de Floride, a donc lu plus de livres que la plupart des adultes qui peuplent notre commune Terre. Selon le journal « LyonPlus (du lundi 16 janvier 2017), l’exploit de cette enfant « a attiré l’attention de la conservatrice de la prestigieuse bibliothèque du Congrès américain qui… a invité la fillette à officier à ses côtés en tant que « libraire d’un jour ». Née dans une famille férue de littérature… Daliyah Arana a lu son premier livre- en images-seule à l’âge de 2 ans et 11 mois. Depuis, elle enchaîne les ouvrages, dont certains d’un niveau collège… »
Ces seuls exemples, parmi tant d’autres connus de par le monde, prouvent bien, d’une part, que nous ignorons encore tout ce que notre cerveau peut nous permettre de réaliser au point de nous rendre semblables comme à des dieux. D’autre part, ils manifestent que le mode thérapeutique efficace d’Ebourbié Kando s’inscrit dans le vaste champ des pouvoirs de notre cerveau. Même si la cause ultime de son efficacité relève du divin, ce qui intéresse l’ordre de la raison scientifique, ce sont les résultats qu’elle obtient sans médication ni imposition des mains, comme Félix Kersten, mais essentiellement et uniquement l’efficience de la parole ou de la prière, laquelle n’est rien d’autre qu’une clé pour ouvrir des espaces et/ou des champs de réalité incessibles autrement.
Or, à propos du traitement de certaines pathologies humaines, notamment celle qui affectent le psychisme ou le cerveau, le neurologue Oliver Sacks juge très sévèrement l’approche de la médecine traditionnelle. En effet, il pense que la neurologie, telle qu’elle est pensée et conçue depuis Descartes est fondamentalement mécaniciste. Elle s’attache toujours à étudier un système de connexion ou d’aptitudes, surtout sous l’angle du déficit. Mais, lorsque se pose un problème d’excès fonctionnel dans un organisme, elle est démunie de concepts adéquats pour le qualifier. Et pour elle, un système fonctionnel marche ou ne marche pas. Elle ne connaît donc que ces deux possibilités de lecture des pathologies. Même le langage de la psychiatrie, dans le cas d’une surabondance fonctionnelle, s’avère inefficace. On parle volontiers de « troubles de l’excitation … pour qualifier les extravagances de l’imagination ». En anatomie ou en pathologie, il est question de monstruosité, d’hypertrophie, voire de « tératome ». En fait, le système nerveux est pensé comme une machine, un ordinateur. Or, ces concepts sont tout à fait inadaptés pour saisir la plasticité du cerveau humain et, ainsi, pour comprendre sa complexité. A cet effet, il importe d’inventer de nouveaux concepts dynamiques et mieux adaptés, plus vivants pour qualifier le fonctionnement du vivant, notamment l’être humain. C’est en ce sens que le professeur Oliver Sacks remarque : « la neurologie traditionnelle, par son côté mécaniste, son intérêt exagéré pour les déficits nous cache ce qui est pur instinct dans toutes les fonctions cérébrales – ou du moins dans ses fonctions supérieures que sont l’imagination, la mémoire et la perception-. Elle nous cache la vie même de la pensée. C’est à ces dispositions du cerveau et de la pensée – vivantes et souvent éminemment personnelles, surtout lorsque l’activité se trouve renforcée et, par là, mise en lumière – que nous nous intéressons… » (L’homme qui prenait sa femme pour un chapeau, Seuil, Paris 1988).
VI- Qui est Ebourbié Kando ?
Photo de Sylvie Brunel (2012) et avec un design de Rose-Marie Pasturel
Voici l’essentiel du résultats de nos investigations à son sujet depuis 2014 (.”(Pierre Bamony : Le genie du cerveau humain et ses merveilles, Tome 1, De l’anthropologie quantique comme science ultime de l’Homme)
« L’avènement d’une transfiguration ou d’une révélation prophétique ?
Ebourbié Kando n’était pas particulièrement croyante ni fidèle d’aucune religion révélée, comme l’islam ou le christianisme dont la branche catholique est dominante dans la Province de Réo, hormis la pratique de la religion naturelle sur laquelle reposent les traditions de ces peuples. Un jour, elle entendit parler d’un habitant de Tonkon (un prêtre du renouveau charismatique ?), un des grands quartiers de Réo, qui invitait les gens à des séances publiques de prière, dans le cadre de la religion catholique. Elle s’y rendit elle aussi, par curiosité, à l’instar d’autres personnes. Mais elle ne pouvait participer aux prières puisqu’elle n’en avait jamais pratiqué. C’est ce jour-là qu’elle subit une transfiguration fondamentale, comme une illumination prophétique. L’avènement de cette crise essentielle et/ou illumination, qui s’opérait dans les profondeurs de son être, ne fut pas perçu par les gens au milieu desquels elle se trouvait. Quand elle rejoignit son domicile à Ekoulkouala, elle ne pouvait plus parler. Quelque puissance extraordinaire l’avait enfermée dans un mutisme profond. Dans ce cas de figure, et par hypothèse, il s’agirait d’une distorsion des potences[2] du cerveau humain, qui ouvre des voies, des chemins ou des rayons lumineux conduisant directement au nœud initial de l’Etre éternel, en tant qu’il est Noûs Cosmique primordial et Créant. Comme tel, il nous est accessible ou intelligible par nous à la fois suivant les lois dynamiques mentales et spirituelles et sous celle de la Matière-Cosmos. Et le pont central de jonction de tout cela est le cerveau humain, ou plus exactement, le cerveau quantique. Car les Lyéla pensent que tout est énergie dont la lumière est synonyme d’Esprit et d’Intelligence.
A l’instar de Dieu, qui tira le Cosmos, sous sa forme matérielle et spirituelle, du néant, par l’efficience de son Verbe (« Dieu dit : « Que la lumière soit » et le lumière fut », Genèse I, 3), une transfiguration de l’être humain, telle que celle qui advint à Ebourbié Kando, lui transmet une puissance si intense qu’une telle personne peut commander, par le verbe efficace, à toutes les forces créatrices de son cerveau d’agir. Cela peut s’effectuer soit sous la figure du corps et de l’esprit, soit suivant la dimension de la matière et de l’énergie invisible en employant un commandant créateur semblable à celui de Dieu pour agir sur les phénomènes selon leurs différentes dimensions de réalité matérielle/invisible. Donc, tout se passe comme si d’infimes charges électriques et magnétiques à l’intérieur du cerveau se génèrent et se répercutent sur toute la personne de l’individu et sur son esprit et son corps. Ces énergies affirmatives causent des effets nécessairement similaires. En d’autres termes, l’intelligence créatrice de l’Esprit divin, que nous avons en partage, est susceptible de se déclencher, par l’usage de mots, des commandements créateurs. Ceux-ci ont pour effet, par les pensées, les paroles ou les sentiments dits positifs, de générer une force créatrice dans tout l’être, comme cette femme opère dans ses actions quotidiennes pour soigner ou pour aider les personnes en détresse.
L’Energie dont parlent les Lyéla et qui traverse toutes choses est, par analogie, comme un vaste courant de marées de forces cosmiques, qui vont du Nœud initial de l’Etre aux êtres humains à travers les interstices du Cosmos. Si l’intelligence de l’Esprit cosmique est intérieure et antérieure à tout ce qui est, alors notre propre esprit se meut en elle et se nourrit continûment d’elle. Dès lors, quand on sait comment puiser dans les courants de l’énergie de l’Esprit divin ou l’Energie primordiale du Cosmos, on peut accéder à l’harmonie avec l’Infini et avec tous les pouvoirs métaphysiques/invisibles qui lui sont inhérents. On devient un support de telles forces qui agissent avec bonheur et de manière efficace en nous, à la manière dont Jésus Christ disait : « ce n’est pas moi, mais le Père qui est en moi. C’est lui qui agit en moi ». En ce sens, et par analogie, les phénomènes s’opèrent comme les rayons du soleil qui peuvent se concentrer sur une loupe pour enflammer du papier ou un morceau de bois etc. ; de même, les énergies mentales créatrices peuvent être mobilisées par un processus de concentration et d’action mentale/invisible efficiente, capables de mettre en branle la flamme créatrice du génie et/ou du cerveau humain. Et l’on devient, sur le plan de l’efficience de la parole, semblable à Dieu, comme le recommande encore Jésus Christ : « si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez, et cela sera accordé » (Evangile de ST Jean 15, 7) ».
Cette dame, qui n’est pas seule dans le monde à faire preuve de tels pouvoirs neuroniques de guérison (depuis la publication de notre ouvrage, nous avons rencontré en France des médiums, hommes et femmes, qui soignent des pathologies comme elle), est aujourd’hui capable d’opérer des soins à distance. Nous avons cité de telles guérisons dan notre ouvrage en question. Mieux, certaines de nos amies, habitant dans la région lyonnaise, ont recours à ses soins pour être soulagées des maux de genoux. En réalité, elle n’enlève pas la cause des maux du corps, mais elle supprime l’effet, en l’occurrence, les douleurs.
Sur ce point, de plus en plus d’expériences scientifiques (les neurosciences), notamment aux Etats-Unis, sont faites sur les médiums/magnétiseurs etc., pour tâcher de comprendre les guérisons à distance qu’ils opèrent ; hormis, nous semble-t-il, les cas de cancer de quelque nature que ce soit. L’une de ces expériences contemporaines est rapportée par Didier Van Cauwelaert (Au-delà de l’Impossible, Plon, Paris 2016). Il écrit notamment : « Quant aux cas de guérisons à distance par des magnétiseurs, attestés lors de protocoles rigoureux en milieu hospitalier, ils sont de plus en plus nombreux depuis la célèbre étude en double aveugle du Dr Elisabeth Targ en 1988, résumée comme suit :
« La psychiatre californienne a imaginé deux études ingénieuses et contrôlées dans lesquelles une quarantaine de guérisseurs à distance, résidant d’un bout à l’autre des Etats-Unis, se sont montrés capables d’améliorer la santé de malades du sida en phase terminale, et ce alors même que les guérisseurs ne les avaient pas rencontrés. »
Figuration des ondes scalaires ?
On croit savoir en outre quelle est la nature des ondes cérébrales qu’émettent ces guérisseurs. Leur action thérapeutique a été mesurée chez des patients ignorant l’heure du traitement et placés dans des cages de Faraday, ne laissant pas passer les ondes électromagnétiques. Il s’agirait donc en l’occurrence d’ondes longitudinales progressant en vortex – ces fameuses ondes scalaires détectées par Nikola Tesla… ». Puisque tout le monde semble croire que la science seule détient la vérité, à l’instar d’une parole d’Evangile, cet exemple nous paraît suffisant pour montrer, à l’évidence, que ces phénomènes sont bien les résultats des pouvoirs de notre cerveau et ne relèvent aucunement d’une espèce de superstition.
[1] La différence entre l’art d’Ebourbié Kando, si art il y a, et Félix Kersten est importante. La dame d’Ekoulkouala ne propose rien, ne touche pas les malades. Elle établit ses diagnostics de deux manières. : soit par les prières pour les premiers contacts visuels ou à distance ; soit, par après, par le dévoilement du contenu des rêves des malades ou des personnes qui sollicitent ses services. Mais, même sur ce point, elle passe encore par la médiation des prières pour lire le contenu des rêves et clarifier les faits. En revanche, Félix Kersten soulage ou guérit par le contact physique.
[2] Du latin potentia. Ce terme, selon le Dictionnaire Le Robert, « désigne la force, la puissance, le pouvoir » etc.
Bosc catherine
merci pour ce partage
je crois vraiment que la guérison est possible sans médication ni chirurgie. cela dépend tout de même de notre capacité à laisser circuler la vie en nous… et des fois certains blocages nous poussent à aller jusqu’à la médication ou la chirurgie.
alors vive la prévention, le lâcher prise, la confiance et aussi le bon sens à savoir l intuition qui nous guidera vers la meilleur marche à suivre.
et vous qu’en pensez vous?
Catherine
Véronique IMBERT
Merci Pierre.
C’est intéressant ! Cela renvoie par certains aspects aux écrits de Teilhard de Chardin.
C’est certain nous n’avons pas encore fini de découvrir la force du cerveau ni celle de l’Energie !
Amitié
Véronique