Femme, terre de l’Humanité

Eve, Mère de tous le vivants

Eve, Mère de tous le vivants

Introduction

   Et si toi, tu n’es pas cet objet que la publicité se complaît tous les jours à vendre dans tous les espaces disponibles. Au contraire, tu es la beauté sans prix, qui se situe au-delà de toute évaluation. Et si tu n’es non plus réductible à cet étalage de chair sur Internet, qui livre à tous les regards, innocents ou coupables, vierges ou initiés aux secrets de l’accouplement, les méandres, les profondeurs, les abysses de ton sexe ; au point de te réduire à n’être qu’un sexe du plaisir et non plus une personne qui a un sexe. Certes, le masculin en fait autant. Mais la nuance est éminente, s’agissant de toi, Femme. Cet étalage extrême de l’intimité de certains êtres humains est-il le fait de la liberté naturelle ou instinctuelle qui pousse le voyeurisme jusqu’au dégoût, à l’écoeurement même ? Qu’ont-ils encore à désirer les pèlerins du plaisir si ce qui est à conquérir, à découvrir est déjà tout donné sans beauté ni pudeur ?

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Aphrodite et Pan

   Et si tu n’es pas l’Aphrodite vulgaire de Pausanias dans le Banquet de Platon, éprise d’aventures sexuelles, d’amour des corps sans souci de la qualité ; faite toute entière pour l’amour au hasard, qui recherche des partenaires peu intelligents, l’important étant de jouir du plaisir physique sous toutes ses formes ?

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Bio-anthropologie de la sexualité – Homosexualité et Hédonisme féminin –

Extraits

D’une part :

 « A) La copulation avec les individus du même sexe est un phénomène universel

   Si l’on s’accorde avec le principe d’Epicure sur la définition de l’essence du vivant, selon lequel tout vivant, quel qu’il soit, recherche comme par nécessité, le plaisir et fuit, comme par nécessité, tout ce qui est source de douleur, alors peu importe la forme par laquelle il obtient ce plaisir. Dès lors, ce qui compte et qui est premier, c’est le fait d’atteindre une forme de bonheur puisque celui-ci est synonyme de plaisir ou absence de douleur. Epicure précise bien ce phénomène propre à l’être humain, voire au vivant, en général : le bonheur et/ou plaisir « est au principe de nos choix et refus, il est le terme auquel nous atteignons chaque fois que nous décidons quelque chose, avec, comme critère du bien, notre sensibilité. Précisément parce qu’il est le bien premier, épousant notre nature {…} Tout plaisir est en tant que tel un bien… »[1] En cette vie, que nous avons en partage, chacun recherche donc le bonheur/plaisir qui est conforme à sa propre nature sans que personne n’ait à en juger. Il est d’office disqualifié parce qu’il est étranger à la personne d’autrui qu’il s’octroie injustement le droit de juger.

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Eve, l’angoisse du Dieu mâle

Eve, fille d’Eve, le féminin intemporel (Extraits de livre)

Chapitre premier : Eve, l’angoisse du Dieu[1] mâle

1-Malédiction ou mésinterprétation intentionnelle du 1er livre de la Genèse par le masculin.

    Avant de proposer une autre lecture, une autre représentation de ce texte dit de l’Ancien Testament, qu’on me permette de commencer par deux références qui situent bien mon intention. La première a trait à l’être de la Bible comme une somme d’histoires d’un peuple, les Hébreux, qui donne lieu à une infinité d’interprétations. C’est comme tel que j’en tirerai des analyses. Dans La Nouvelle Bible déchiffréeManuel biblique pour tous – il est en effet écrit : « La Bible est essentiellement le récit d’une histoire. La création est rapportée sous la forme d’un récit historique. La nation d’Israël, ses ancêtres, sont de l’histoire ; ses juges rois et prophètes font l’objet d’une chronique historique. Jésus Christ est présenté au moyen d’une narration de faits captivante, qui précède les affirmations dogmatiques à son sujet.

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