LES FEMMES MAGHREBINES : LES OBSTACLES A L’ACCES AUX SOINS

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Une femme au foyer

MÉMOIRE DE DCSF Session 1997 (GRENOBLE) PAR SABINE PACAUD  DIRIGÉ ET CORRIGÉ PAR PIERRE BAMONY

INTRODUCTION

Depuis le début du 20e siècle, les gouvernements français ont adopté deux types d’attitudes par rapport à l’immigration.

D’une part, ils ont fait appel à l’immigration à certaines périodes : « On les a appelés pour combler les déficits démographiques et pour suppléer aux défaillances historiques de l’économie française. Les travailleurs immigrés ont largement rempli leur « contrat ». […] Ils ont donné satisfaction au-delà de toutes les espérances de ceux qui les avaient fait venir. Il est cependant impossible de limiter, comme on l’a fait souvent, cet apport à son seul aspect économique. C’est toute l’histoire culturelle (au sens large) de la France depuis un siècle qui en a été enrichie ». D’autre part, à d’autres époques, ils ont appliqué des mesures visant à limiter l’immigration. Celle-ci est donc régulièrement au coeur des débats politiques.

   Afin de mieux traiter de l’immigration, deux concepts sont à définir et à différencier : étranger et immigré. Selon le rapport du Haut Conseil à l’Intégration de 1995, est dite étrangère, toute personne née à l’étranger ou étrangère en France et qui l’est restée : elle n’a pas la nationalité française. Tandis qu’est dite immigrée, toute personne qui est née à l’étranger, qui est entrée en France et qui y vit. Cette personne peut être devenue Française ou peut avoir gardé la nationalité étrangère. Les étrangers ne sont pas forcément tous des immigrés et inversement tous les immigrés ne sont pas étrangers.

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TRIBUNE LIBRE : l’Etat, Baal ou le dieu cannibale

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    Dans le fracas des événements de notre monde contemporain, l’urgence des faits inessentiels si complaisamment traités par les médias qu’ils aliènent, à notre insu, notre esprit critique, nous n’avons plus la nécessaire disponibilité de nous mettre en retrait pour comprendre la nature effective des choses. Nous sommes tellement pris au quotidien, dans le maelström de diverses informations en provenance de tous lieux de notre commune terre, dite mondialisée, que nous tombons aisément dans les fers de la prégnance de l’événement, la force de ce qui se passe ici maintenant, et qui se donne à entendre comme dévoilement des phénomènes. Or, il n’en est rien : au lieu d’éclairer les esprits pour les rendre plus vigilants, cette masse informe de notre monde présent génère l’ignorance crasse. Celle-ci se distille insidieusement, subrepticement dans les esprits en raison des savoirs à peu près qui est son essence même, car elle n’instruit pas, elle embrouille.

    Ainsi, l’embrouillamini des faits quotidiens annihile la prise de distance nécessaire pour réfléchir et tâcher de comprendre comment notre monde est tel qu’il est aujourd’hui ; en l’occurrence, un monde tragique pour la vie des peuples, seule et permanente réalité humaine, et pour les risques que les élites politiques contemporaines des pays démocratiques ou non font courir à notre devenir commun. En ce sens, il importe de savoir décrypter le mensonge des politiques, comprendre le sens de leurs actions présentes par un recours au passé récurrent pour analyser la nature des faits qui expliquent ceux d’aujourd’hui. C’est ce que je tente de mettre en exergue dans cette tribune libre à propos des agissements dans le monde de la plus grande puissance planétaire, en l’occurrence, les Etats-Unis, en accord avec la soi-disant communauté internationale, laquelle n’est telle que par le simple vocable.

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