Polygamie et foi chrétienne (Ecrit de jeunesse) – La face obscure et néfaste de la polygynie

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Chrétien et polygame : Le Président Ivoirien Laurent Gbagbo et ses deux femmes officielles

Introduction

     Le problème de la foi et de la polygamie est éminent dans les sociétés non occidentales et particulièrement en Afrique subsaharienne. En effet, chez les peuples de cette zone de ce continent, la foi chrétienne vient se greffer sur des traditions, des pratiques ancestrales comme les alliances matrimoniales. Aussi, un désaccord profond se crée entre la religion chrétiennes et les religions naturelles, celles qui sont antérieures à la tentative de christianisation de ces peuples. Les leurs ne posent nullement la question de la polygamie puisqu’elle est une institution sociale ancestrale.

   Dès lors, pourquoi la foi chrétienne pose-t-elle un problème majeur concernant la polygamie en Afrique noire ? En quoi est-elle un handicap au fait de devenir chrétien ? La polygamie a-t-elle quelque chose avoir avec l’acte de foi en Dieu ?

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Acculturation, fragilisation et désordre au niveau de la personnalité. La double ou la triple cultures sont-elles une chance ou un problème pour les Africains ?

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Une symbolique du métissage biologique et culturel

Introduction : Le métissage des Humains et de leurs cultures est-il un phénomène ancien ou bien récent ?

     Les tests génétiques auxquels on recourt très souvent, de nos jours, révèlent des surprises à ceux qui en ont fait pour rechercher leurs origines biologiques. Ces tests dévoilent aux descendants de l’Homo sapiens à quel point les théories de la pureté du sang sont des inepties, voire des fictions. En effet, en quelque lieu où il se trouve sur notre commune terre, chaque sujet humain est une synthèse d’un mélange biologique composite. Ce qui leurre les tenants de telles théories tient à leur obsession de la différence de la peau des êtres humains en oubliant que celle-ci est absolument inessentielle. C’est une simple apparence qui couvre l’être que la génétique s’emploie à déceler. Sous l’angle de l’être, tous les êtres humains sont en quelque sorte semblables, hormis la singularité de l’individu. Et ils ont les mêmes origines génétiques.
Même les études biologiques dans le champ de la paléo – anthropologie et de l’anthropologie ont prouvé qu’une grande partie des descendants de l’Homo sapiens contemporains possèdent des gènes issus de l’homme de Néandertal Les prolongements de ces investigations montrent que la rencontre entre les Homo sapiens et ce dernier, rencontre qui avait dû provoquer des conflits majeurs pour la conquête des espaces favorables à leurs conditions de vie, n’avait pas empêché les croisements sexuels. Tout se passe comme si l’Homo sapiens avait dû s’accoupler avec les femmes du Néandertal avant de décimer les mâles. Ce processus dynamique de rencontres des espèces humanoïdes, c’est-à-dire de conflits, d’accouplements, voire de génocides s’est inscrit, pour ainsi dire, dans la nature et dans le mode d’expansion des descendants de l’Homos sapiens à travers l’espace et durant toute leur histoire jusqu’à présent.
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