Le Meilleur des mondes reflète-il les réalités du temps présent ?

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Deuxième Partie

Le Meilleur des mondes reflète-il les réalités du temps présent ?

     « Les utopies apparaissent comme bien plus réalisables qu’on ne le croyait autrefois. Et nous nous trouvons actuellement devant une question bien autrement plus angoissante : comment éviter définitivement cela ?… Les utopies sont réalisables. La vie marche vers les utopies. Et peut-être un siècle nouveau commence-t-il, un siècle où les intellectuels et la classe cultivée rêveront aux moyens d’éviter les utopies et de retourner à une société non utopique, moins parfaite et plus libre » (épigraphe de l’ouvrage rédigé en français). Selon Aldous Huxley, « la vie marche vers les utopies ». À titre d’exemple, lorsque le concept de Robot été inventé par un écrivain tchèque, Karel Capek (1890-1938) ou par son frère Joseph Capek, dans les mêmes années que l’écriture du Meilleur des mondes, concept popularisé par l’œuvre magistrale Isaac Asimov (Fondation, les Robots etc.,), nul n’aurait pensé qu’un jour cette utopie allait devenir une réalité au point même de dépasser les réalités. Mieux, les robots sont devenus des voisins des hommes au quotidien.

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De l’art de gouverner les hommes, de les soumettre et de les abrutir. Thèse d’Aldous Huxley dans Le meilleur des mondes ou une dystopie devenue réalité aujourd’hui

Introduction

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Huxley, un visionnaire ?

« Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l’une ni l’autre, et finit par perdre les deux » Benjamin Franklin, l’un des « Pères fondateurs des Etats-Unis ».

« Ce sont donc les peuples mêmes qui se laissent, ou plutôt se font rudoyer, puisqu’en cessant de servir ils en seraient quittes. C’est le peuple qui s’asservit, qui se coupe la gorge, qui, ayant le choix d’être serf ou d’être libre, quitte sa liberté (abandonne) et prend le joug, et, pouvant vivre sous les bonnes lois et sous la protection des Etats, veut vivre sous l’iniquité, sous l’oppression et l’injustice, au seul plaisir de ce tyran. C’est le peuple qui consent à son mal, ou plutôt le recherche. S’il lui coûtait quelque chose à recouvrer sa liberté, je ne l’empresserai, – bien que, qu’est-ce que l’on doit avoir de plus cher que de se remettre en son droit naturel et, par manière de dire, de bête devenir homme ?…

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