Abidjan la nuit, le Plateau, quartier des Affaires et des Administrations d’Etat
I- DES MOUVEMENTS POPULAIRES ET DES TRACTS
Ce qui motive l’écriture de ces lignes, ce ne sont pas les mouvements populaires qui ont défrayé la chronique de la presse internationale et nationale. En effet, de mars à avril 1990, les Ivoiriens sont descendus dans les rues pour tenter d’empêcher l’application de mesures draconiennes que le gouvernement avait prises pour essayer de juguler les effets catastrophiques de la crise économique qui secouait alors le pays tout entier au niveau de l’ensemble de ses structures. Il s’agit là de revendications justes dans la mesure où elles portent sérieusement atteinte à leur pouvoir d’achat en entrainant, ainsi, une régression du niveau de vie d’environ 20 ans.