La philosophie nous confère-t-elle plus d’intelligence ?

Auxane Gasnot TS7-2017- Saint-Marc

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Introduction

   La philosophie est une réflexion critique sur tous les sujets qui concernent l’Homme ; elle fait preuve de sagesse et d’esprit critique. Elle implique une prise de conscience des problèmes et exige une préparation de l’esprit. L’intelligence se définit comme la capacité de comprendre des relations entre des faits, les phénomènes. Elle utilise notre raison et se fonde sur des savoirs que nous avons acquis au cours de nos expériences passées. Le but de l’intelligence est d’éclairer nos connaissances par notre logique, notre raison. André Gide définira l’intelligence comme “la faculté d’adaptation”. D’abord, nous verrons que la philosophie nous permet de devenir plus intelligent ; cependant, ce n’est pas le seul moyen ; enfin nous monterons comment la philosophie peut accomplir son but de nous rendre intelligent.

     D’une part, la philosophie nous permet d’acquérir des connaissances. Par conséquent, plus nous avons de connaissances, de savoirs, plus nous pouvons laisser notre raison s’exprimer. C’est en ce sens que Descartes nous dit dans ses Principes de la philosophie que le philosophe n’est pas celui qui sait, mais celui qui est en quête du savoir, puisque tout savoir est limité. C’est aussi ce que nous dit Aristote quand il affirme que “le philosophe est celui qui sait le plus de choses possibles”. Donc, plus nous philosophons, plus nous nous interrogeons sur le monde qui nous entoure, plus nous avons de savoirs et par conséquent, plus nous sommes à même de comprendre les phénomènes. Donc, plus nous pourrons exercer notre raison, et à force d’efforts, devenir plus intelligent. En effet, s’exprimer avec la raison est un travail constant qui demande des efforts de façon continuelle afin d’accéder au progrès de notre intelligence.

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Platon et la Réalité post-mortem Deuxième partie : Similitudes et confirmation de la théorie de Platon (IVe avant J-C-) sur l’immortalité de l’âme par les travaux du Docteur Raymond Moody (XXe-Etas-Unis)

« L’homme ne meurt pas : il change de coquille pour accéder à l’état d’Energie » (In Pierre Bamony : Le génie du cerveau humain et ses merveilles, L’Harmattan, Paris 2015)

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I- L’histoire d’un livre-Docteur Raymond Moody : La vie après la vie (Robert Laffont, Paris 1977)

A- Respect des normes et des conditions d’une étude scientifique

   Raymond Moody est, d’abord, Docteur en philosophie et, ensuite, Docteur en médecine. À ce titre, poussé par la curiosité, l’étonnement, l’émerveillement philosophiques, il s’est intéressé aux expériences extraordinaires vécues par ceux d’entre les êtres humains (hommes et femmes) qui ont frôlé la mort accidentellement. Ils ont connu une mort « clinique » de quelques minutes, voire de quelques heures. Ce médecin s’est attelé à des investigations sur ces faits pendant plus de vingt ans en recueillant leurs témoignages. Ces expériences, de nos jours, assez abondantes, sont dues aux progrès des sciences et de la médecine qui permettent de sauver des vies dans des cas critiques. Pourtant, cela ne signifie pas que l’expérience de la mort temporaire n’existait pas auparavant. D’une part, à l’image de ceux d’aujourd’hui, les témoins n’osaient pas rendre compte de leur expérience en raison de la surdité du monde sur ce sujet tant redouté par l’humanité qu’est la mort. D’autre part, on ne disposait pas de suffisamment de moyens technologiques et médicaux pour sauver autant de vies qu’aujourd’hui.

     Docteur Raymond Moody a pu disposer d’une quantité considérable de témoins. Cependant, en vertu de sa rigueur scientifuque et de son souci d’objectivité, il a fait preuve de prudence dans le recueil et la sélection des témoignages. Il a pris toutes les précautions nécessaires pour éviter les critiques aisées des sceptiques, les attaques infondées ou fantaisistes. Malgré toutes ces dispositions nécessaires dans le cadre d’une recherche scientifique, la publication de ce livre a donné lieu aux États-Unis, en France et ailleurs à de vives réactions, souvent hostiles dont nous retiendrons les points essentiels.

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Platon et la Réalité post-mortem Première Partie : Enquêtes anthropologiques sur les formes de communication avec l’invisible et/ou existence humaine post-mortem

« L’homme ne meurt pas : il change de coquille pour accéder à l’état d’Energie » (In Pierre Bamony : Le génie du cerveau humain et ses merveilles, L’Harmattan, Paris 2015)

Introduction : Des limites de nos sens et de la conscience, fille superbe du sensible

     Depuis des millénaires, notre cerveau, par souci d’adaptation de l’espèce humaine à son environnement vital, a fini par y accoutumer nos sens ; voire notre conscience qui en résulte. Aussi, nous avons une propension naturelle à croire que ce que nos sens perçoivent du monde est le réel et à penser que ce que notre conscience comprend est vrai. Or, nos sens ne nous livrent pas le monde tel qu’il est ; et la conscience ne peut accéder au vrai qui semble nous apparaître comme prochain. Bien au contraire, elle l’envisage comme un lointain horizon d’enquête perpétuelle. Nos sens sont des instruments de plaisir ou de déplaisir et non des outils de connaissance. C’est en ce sens que Platon, le premier grand scientifique et l’un des plus grands génies de l’Humanité, a proposé le moyen pour chaque être humain de se transfigurer en ce monde, comme il nous invite à le faire tous dans son fameux ouvrage, La République (livre VII, § « allégorie de la caverne) pour accéder au degré de compréhension rationnelle des phénomènes. Si nos sens constituent notre nature, celle-ci, à l’instar de tout ce qui relève et provient du sensible, est nécessairement borné. Platon compare cette enveloppe charnelle à une « caverne » où chacun de nous commence sa vie terrestre comme l’expérience d’une ombre épaisse. Notre seule perception est celle d’une dimension : une surface sur laquelle se projettent des spectres, des ombres du monde réel situé hors de celui-ci. Habitués à ne devoir nous contenter que cette seule et fausse perception des phénomènes, nous en venons naturellement à ne vivre que de fictions, d’opinions, de préjugés, de convictions et de leurs dogmatismes ; d’illusions de toutes sortes. Puisque cette perception du monde est erronée , nous ne vivons que de croyances et non de connaissances. Dans cet état mental, nos scepticismes sont redoutables par rapport au vrai savoir lequel est seulement accessible par la sortie du monde de la caverne pour monter, souvent très difficilement, vers le monde de la lumière, des connaissances rationnelles fondées sur les symboles mathématiques et les concepts philosophiques.

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De la réussite d’individualités africaines dans l’Europe du plein esclavage du XVII au XIXe siècle. Quelques exemples typiques dont celui du philosophe allemand d’origine africaine Antoine Guillaume Amo

Intervention du 20 mai 2014 au « Pavillon des Causeurs » (69003 Lyon)

Introduction

    L’histoire ne retient que des aspects particuliers et partiels des faits humains en tant que ceux-ci répondent aux attentes des politiques ou à l’intérêt d’un peuple – ce que, dans mes travaux politiques, j’ai appelé le narcissisme des nations. On comprend alors le sens de la critique de Georges Davy qui réfute l’histoire événementielle, laquelle laisse dans l’oubli la vie réelle des gens. Autrement, le sens commun, par l’enseignement de l’histoire à l’école, saurait que, à côté de l’Europe marchande d’esclaves, il y a eu la finesse et la beauté de l’intelligence d’une certaine intelligentsia européenne. Il saurait également que, malgré l’esclavage des Noirs, certains d’entre eux ont émergé des ténèbres à la lumière de la méritocratie sous ses diverses figures.

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