Eléments d’analyse de l’anthropologie quantique

            L’anthropologie quantique (celle-ci est, pour nous, la science qui pose que l’être humain est au centre de l’interaction de la matière et de ses multiples structures comme l’énergie. L’Homme est matière/esprit à l’état d’être d’Energie et aussi dans la dimension du continuum de l’Espace-Temps. Il est une composante essentielle de la Réalité ultime et de ses multiples dimensions) que nous avons initiée à travers nos recherches scientifiques depuis quelques décennies a pour ambition de dépasser le champ des savoirs construit par la raison aristotélo-cartésienne. Celle-ci nous a illusionné pendant très longtemps (environ 4000 ans) sur la solidité de ses savoirs constitués supposés traverser la muraille de la structure du monde de l’apparence et/ou des sens. Cette si longue illusion s’explique fort bien : la forme rigoureuse des constructions de la raison nous a naturellement inclinés à recevoir cette belle apparence, faite, pourtant, de répétitions continues, comme la Science même. Elle s’est imposée, bien sûr, comme la conformité même du savoir, malgré, parfois, ses contradictions insurmontables, ses limites immanentes, son dogmatisme et son intolérance à l’égard de toute autre forme de vision et de pensée des phénomènes. D’autant plus que, en matière des sciences de la matière (Astrophysique, physique, biologie etc.), nous avons oublié que les résultats partiels obtenus, voire le déchiffrement de quelques pans cachés de l’univers sont dus aux bonnes questions que nous posons à la nature et qui nous répond en conséquence.

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Etude des formes de la pratique médicinale traditionnelle chez les Lyéla du Burkina Faso

Résumé 

   Les médecins traditionnels lyéla distinguent généralement deux genres de pathologies : les maladies dites naturelles et celles causées par l’action mortifère des membres sorciers des familles. Comme ces maladies ne sont pas de même nature, ils sérient les approches. Les dernières étant d’un genre particulier, elles nécessitent des cérémonies rituelles variées, exigeant même des sacrifices divers et, donc, des soins spécifiques. C’est ce sens que tout soignant est à la fois médecin, devin et prêtre quel que soit le niveau de ses connaissances qui l’autorisent à pratiquer ce type de métier

   Dès lors, les praticiens dits traditionnels doivent tenir compte des phénomènes complexes d’interactions dans les diagnostics et les traitements des pathologies. Traiter celles-ci consiste non seulement à soigner une maladie singulière et localisée dans le corps-peau, mais également à restaurer un état de perturbation vitale chez un malade.


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