Une brève réflexion critique sur les savoirs constitués du monde contemporain – la production industrielle des savoirs se répétant continûment est un handicap pour le progrès de la Philosophie et des sciences

 

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Lever du soleil et symbole du ciel de la Philosophie comme lumière

Considérons l’état du monde présent sous trois angles différents.

D’abord, notre ère contemporaine, c’est-à-dire notre période spatiale en tant qu’elle est caractérisée par des faits spécifiques de civilisation, est sous l’empire des idées stériles parce que manquant de dynamisme et de possibilités de création novatrice en matière de vision universelle des phénomènes. C’est pourquoi, le monde de prison se manifeste continûment sous l’angle de la digestion perpétuelle des savoirs déjà institués. À titre d’exemple, les sciences des matières (physiques astrophysiques), depuis les théories révolutionnaires et innovant d’Albert Einstein et de Niels Bohr, il y a plus d’un siècle, n’a pas encore pu accéder à une nouvelle lumière de l’esprit qui opère une révolution extraordinaire au niveau des paradigmes. Et pourtant, ce qu’on a convenu d’appeler la science est, depuis le XIXe siècle, érigé au rang d’une Déesse, objet d’un culte populaire et d’une vénération profonde de la part des techniciens de son champ de savoir, ceux qui ne sont éclairés que par leur formation technique, avec une certaine maîtrise de ces outils de longueur, mais sans avoir pu se donner la peine d’accéder à l’esprit scientifique d’un point de vue théorique. On est totalement immergé dans la croyance que cette fameuse science a le pouvoir divin d’apporter une néo-intelligibilité lumineuse des phénomènes. Ce faisant, nous sommes entrés dans l’ère des annonces des progrès inouïs de la science.

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